Le réseau Guy Hoquet dresse le profil type des primo-accédants dont le retour sur le devant de la scène marque le marché immobilier en ce début d’année 2015.
Les primo-accédants font leur grand retour
Si correction sensible des prix et taux d’emprunt historiquement bas représentent les deux principaux points qui caractérisent actuellement le marché immobilier, celui-ci est également marqué par un élément, certes moins médiatique, mais bien plus important aux yeux des professionnels du secteur : le retour progressif des candidats à l’achat et notamment de ceux qui deviennent propriétaires pour la première fois. « Le bilan du marché immobilier dans l’ancien tel qu’il résulte de notre analyse du premier trimestre nous montre incontestablement des signes de reprise. Parmi ces signes nous constatons le retour des primo-accédants », note ainsi Fabrice Abraham, directeur général de Guy Hoquet l’Immobilier.
Jeunes, aisés et en famille
Mandaté par le réseau d’agence, l’institut CSA s’est efforcé de dresser le portrait-robot de ces primo-accédants et dévoile aujourd’hui ses résultats. Après avoir passé au crible un panel représentatif de quelques 2000 personnes âgées de 18 à 40 ans, l’étude note que l’acquisition d’un bien immobilier par les primo-accédants est avant tout une affaire de famille. Selon Fabrice Abraham il s’agit en effet là du « premier facteur déterminant puisque 80% des primo-accédants sont des couples avec enfant(s) ». Ces derniers sont en outre relativement jeunes (47% ont entre 25 et 34 ans) et disposent de revenus globalement confortables (46% gagnent plus de 3000 euros mensuels).
Primo-accédants : quel projet immobilier ?
Si devenir propriétaire d’une maison reste l’objectif de bon nombre de ces candidats à l’achat (63% contre 37% pour un appartement), ceux-ci sont en revanche conscients qu’un tel but impose certains sacrifices comme par exemple celui de s’éloigner des grandes agglomérations. Si l’on en croit l’étude, près de la moitié des acquisitions prennent place au sein d’une ville de moins de 20.000 âmes. Evidemment, certains auront délibérément opté pour la ruralité mais pour les autres, il s’agit avant tout d’un choix dicté par la question financière. En effet, alors que les 18% des primo-accédants s’installant en région parisienne devront disposer en moyenne de 223.000 euros, ce budget chute à 146.000 euros dans les communes rurales (à l’échelle nationale, le budget moyen s’élève à 164.000 euros).
Enfin, du côté du financement, si 87% des primo-accédants ont logiquement eu recours à un prêt immobilier, ils sont également 61% à avoir su profiter des diverses aides et outils mis à leur disposition. 41% ont ainsi pu compter sur un prêt à taux zéro, 24% sur un prêt épargne logement et 13% sur un prêt conventionné.
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