En matière d’accession à la propriété, prêt à l’accession sociale (PAS) et PTZ pèsent d’un poids non négligeable sur le marché du neuf. Selon le Crédit Foncier, 40% des acheteurs y auraient eu recours en 2014.
Accession à la propriété : le gouvernement est sur la bonne voie
Un peu moins d’un mois après avoir annoncé le maintien de l’APL accession (allocation distribuée lors de la souscription d’un prêt accession sociale) et l’élargissement du PTZ, François Hollande a de nouveau confirmé son intention de mettre en place des mesures en faveur de ceux qui achètent pour la première fois, les primo-accédants. Selon les dernières rumeurs, celles-ci pourraient notamment se traduire par une revalorisation des plafonds du prêt à taux zéro. Une initiative qui, si elle devait se concrétiser, pourrait se révéler être un sérieux coup de pouce au marché immobilier. En effet, si l’on en croit le Crédit Foncier, PAS et PTZ comptent parmi les dispositifs de financement les plus prisés des candidats à l’achat.
Prêt immobilier : PAS et PTZ, les vrais piliers de l’accession
Dans une étude publiée aujourd’hui, l’établissement bancaire constate que « ces deux prêts jouent un rôle moteur dans l’accession à la propriété » et ont permis, « dans l’immobilier neuf, à plus de quatre ménages sur dix de devenir primo-accédants » en 2014. Dans le détail, sur le seul exercice 2014, pas moins de 59.000 opérations ont ainsi pu être financées grâce à un PAS et le PTZ aurait pour sa part été impliqué dans l’acquisition de quelques 48.000 logements neufs.
Si l’étude se concentre exclusivement sur le marché du neuf, il convient en revanche de souligner l’influence minime du PTZ sur celui de l’ancien. Dans un rapport remis au gouvernement, la députée Valérie Rabault, rapporteure du Budget à l’Assemblée nationale, constatait qu’au cours du 1er trimestre 2015, le nombre de PTZ souscrits pour l’achat d’un logement neuf auraient progressé de 35% par rapport à la même période un an plus tôt. Par contre, seulement 5% des prêts à taux zéro distribués ont servi à financer l’acquisition d’un bien immobilier ancien (soit 436 prêts immobiliers). Un chiffre qui devrait toutefois évoluer favorablement dès 2016 avec l’élargissement du dispositif à l’ensemble de la zone C (soit 30.000 communes éligibles contre seulement 6000 actuellement).
Laisser un commentaire