À travers une étude CSA dressant le profil type des primo-accédants, le réseau d’agences Guy Hoquet met en lumière le retour tant attendu de ces nouveaux acheteurs.
Les primo-accédants pointent enfin le bout de leur nez
Si elle avait pour principal objectif de définir l’archétype même du primo-accédant, la publication dévoilée ce mardi par Guy Hoquet l’Immobilier aura surtout permise au réseau de souligner le retour remarquable sur le marché de ces candidats à l’achat. N’éludant pas l’influence de secundo-accédants toujours majoritaires, ce dernier note que la proportion de transactions opérées par des primo-accédants est ainsi passée de 31 % en 2014 à 35 % en ce début d’année 2015. «Grands absents du marché immobilier ces derniers mois, les primo-accédants montrent un signe de retour», constate Fabrice Abraham. Le président du réseau d’agences immobilières précise que «si les effets de la politique du logement restent à démontrer, les signes de reprise économique et les taux d’intérêt sont des facteurs encourageants pour le marché immobilier en ce début d’année». Entre des taux de prêt immobilier accumulant les records d’attractivité et une correction des prix se confirmant mois après mois, celui-ci fait part d’un réel optimisme en ce qui concerne les perspectives attendues pour cette année 2015.
Qui sont les primo-accédants en 2017 ?
Quant au profil type de ces acheteurs réintégrant le marché depuis quelques temps, il n’a somme toute guère évolué par rapport aux précédentes publications. Les jeunes ménages (le plus souvent avec un ou plusieurs enfants) représentent toujours le gros des primo-accédants. En moyenne, ils sont âgés de 36 ans et empruntent pour une durée de 18 ans et 9 mois, pour un montant de 177 933 € et un apport moyen de 52 931 €. On note également que la part d’emprunteurs sans apport baisse de 0,44 % comparé au premier semestre 2016, pour atteindre 10,46 %.
Dans un contexte économique complexe, les banques se veulent plus sélectives et privilégient les titulaires de CDI. Si le recours à un prêt immobilier reste évidemment un passage obligé (pour 87 % d’entre eux), l’apport personnel semble toutefois ne plus être une exigence incontournable. En effet, si l’on en croit l’étude, 32 % des primo-accédants n’en ont pas eu besoin pour concrétiser leur projet dont le montant moyen s’établit à 164 000 euros.
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