Au côté des courtiers, l’Observatoire Crédit Logement / CSA représente l’un des principaux témoins du marché du prêt immobilier. Dans sa dernière note de conjoncture, celui-ci vient donc confirmer la stabilisation des taux déjà évoquée par les courtiers. Une stabilisation qui s’accompagne d’une production de crédits en nette progression.
En début de semaines, les courtiers Empruntis puis Meilleurtaux se sont relayés pour faire état d’un retour notable de la baisse des taux sur ce mois de décembre. De son côté, l’Observatoire Crédit Logement / CSA vient de rendre publique, ce mardi 3 décembre, sa note de conjoncture couvrant le mois de novembre. Une note dans laquelle il constate l’accalmie régnant désormais sur les taux. « Si depuis juin les taux remontent doucement et ont repris 19 points de base, en novembre ils sont restés pratiquement à niveau », peut-on ainsi lire.
Si l’on en croit l’Observatoire, un prêt immobilier (hors assurance emprunteur) se serait négocié le mois dernier au taux moyen de 3,08% (contre 3,07% en octobre). Dans le détail, les candidats à l’achat d’un bien immobilier ancien ont pu profiter d’un taux moyen de 3,11% alors que les emprunteurs souhaitant acquérir un logement neuf ont pour leur part obtenu leur prêt au taux moyen de 3,04%.
De tels chiffres permettent aux auteurs de l’étude de rappeler, telle une litanie diffusée mois après mois depuis juin, que « les taux des crédits immobiliers restent bas, à des niveaux rarement observés par le passé ».
Concernant l’activité du marché des crédits, après un troisième trimestre 2013 à la peine (-14,6%), la production de prêts immobiliers s’était finalement ressaisie au cours du mois d’octobre (+20,1% en rythme annuel). un cap maintenu le mois suivant avec une production en hausse de +19,1% en novembre (toujours en rythme annuel). En terme de nombre de prêts immobiliers octroyés, cela représente une progression de +9,9% (après les +10,6% constatés en octobre). « En dépit de la forte diminution des apports personnels mobilisés (-4,6% en 2013) et donc d’un recours au crédit plus intense, le nombre de prêts bancaires accordés progresse aussi, rapidement », souligne l’Observatoire.
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