Pour le mois de mars dernier le courtier en ligne Cafpi s’étonnait de voir la hausse des taux se faire attendre. Un mois plus tard la remontée des taux n’est toujours pas au rendez-vous et laisse une nouvelle fois la vedette à quelques mouvements baissiers que le courtier relaye dans sa dernière Météo des taux.
Les banques prêteuses alimentent la baisse des taux
On ne se demande désormais plus quand la hausse des taux fera son grand retour mais plutôt quand la baisse tirera sa révérence. Dans sa Météo des taux portant sur le mois d’avril (publiée début mai), Cafpi fait donc une nouvelle fois état de la correction des taux de prêt immobilier. « Les banques sont à l’affût de nouvelles clientèles pour réaliser leurs objectifs de production de crédits et ne ménagent pas leurs efforts pour y parvenir. Le financement immobilier étant une excellente façon de fidéliser de nouveaux clients, elles sont donc prêteuses« , note le courtier en guise d’explication.
Dans le détail, les taux moyens pratiqués par les banques au cours de ce mois d’avril 2014 se sont élevés à respectivement 2,83% sur 10 ans (contre 2,90% en mars), 3,11% sur 15 ans (contre 3,18% un mois plus tôt), 3,44% sur 20 ans (3,51% en mars) et 3,87% pour un emprunt sur 25 ans (contre 3,91% un mois auparavant). S’il s’agit là de taux du marché résolument orientés à la baisse, les taux négociés par Cafpi adoptent pour leur part une certaine stabilité. Le courtier tient toutefois à signaler que ceux-ci « restent inférieurs de 0,21 % à ceux des moyennes du marché« , allant jusqu’à s’établir à 2,35% sur 15 ans ou encore 2,75% sur 20 ans (taux réservés aux meilleurs dossiers évidemment).
Baisse des taux de prêt : une situation favorable mais éphémère
Admettant que « la période est plus que jamais favorable au crédit« , Cafpi n’en abandonne pas pour autant son scénario d’une remontée des taux à plus ou moins courts termes. Tablant sur un retour de la hausse au cours des prochains mois (sans se montrer plus précis), le courtier estime donc que « les emprunteurs bénéficient d’une fenêtre de tir qui pourrait ne pas durer« .
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