Selon Joël Boumendil, président du courtier ACE Crédit, tous les voyants sont au vert pour que les candidats à l’emprunt profitent de conditions de prêt immobilier exceptionnellement favorables.
Taux de prêt : après la hausse, l’heure est à la baisse
Une fois de plus, un professionnel du crédit immobilier vient tirer un trait sur la remontée des taux et met en lumière un climat toujours extrêmement favorable aux emprunteurs. Après Cafpi, Empruntis ou encore Meilleurtaux, c’est aujourd’hui au tour du courtier ACE Crédit de vanter l’attractivité retrouvée des taux de prêt. Des taux qui se sont de nouveau orientés à la baisse en ce mois d’octobre 2015. Dans le détail, le courtier évoque ainsi des taux on ne peut plus compétitifs avec des minima de l’ordre de 2,10% sur 20 ans et 2,30% sur 25 ans.
Les banques jouent la carte des taux bas
Comme ses confrères, ACE Crédit attribue notamment ce mouvement baissier à un volume de rachat de crédit en très nette perte de vitesse. Après avoir représenté près d’un dossier sur deux, les renégociations ne constitueraient désormais plus que 5% des demandes reçues par le courtier.
Mais ce n’est pas tout, Joël Boumendil met également en avant le besoin des banques de prendre de l’avance sur leurs objectifs commerciaux de 2016. Ne pouvant plus miser sur le rachat de crédit, ces dernières redécouvrent tout l’intérêt de se montrer compétitives sur les taux de prêt. « Produit d’appel par excellence », le prêt immobilier « est aujourd’hui le meilleur outil pour les banques qui cherchent à conquérir de nouveaux clients dans un environnement fortement concurrentiel. Ce contexte est donc très favorable aux futurs acquéreurs », explique-t-il.
L’assurance de prêt : l’autre bonne nouvelle de cette fin 2015
Enfin, le courtier communique sur les nouvelles facilitées dont peuvent désormais profiter les emprunteurs souhaitant souscrire l’assurance de prêt la plus avantageuse. Publié le 1er octobre dernier, le décret obligeant les banques à remettre une fiche d’information sur les garanties exigées dans le cadre d’une assurance constitue « une bonne nouvelle pour les emprunteurs, car il devrait faciliter la mise en place de la délégation d’assurance, autorisée depuis la loi Lagarde de 2010, et la négociation de contrats d’assurance dans les meilleures conditions. »
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