Dans son dernier Palmarès des taux de crédit immobilier, le courtier en ligne Meilleurtaux met en lumière la désormais traditionnelle baisse des taux qui semble une nouvelle fois devoir soutenir le pouvoir d’achat des emprunteurs.
Combinant prix de l’immobilier et taux d’emprunt (taux pour un crédit sur 20 ans et pour une mensualité de 1000 euros), le courtier Meilleurtaux dresse chaque mois son Palmarès du pouvoir d’achat immobilier. A la vue de cette dernière édition dévoilée ce mardi 17 juillet 2012, on est en droit de se poser une question : qui pourra détrôner Lille ? En effet, si derrière les prétendants se succèdent au fil des mois (Toulouse reprenant sa place de dauphin au détriment de Nantes), Lille continue d’occuper la tête de ce classement et ce, pour le 4ème mois consécutif.
Avec un taux de prêt immobilier stabilisé à 3,30% et malgré une sensible progression du prix au mètre carré (2894 euros), les lillois disposent d’une capacité d’emprunt établie à 175.520 euros leur permettant de concrétiser l’acquisition d’un logement de 60,6 m². Complétant le podium, Toulouse et Nantes voient leur pouvoir d’achat tirer pleinement profit de la baisse des taux de prêt immobilier (taux s’établissant pour toutes deux à 3,35%).
Cette baisse des taux semble d’ailleurs devoir se présenter comme l’élément distinctif de ce palmarès puisqu’elle gagne une grande majorité des villes observées (7 sur 10). Si Lyon, en 9ème position avec une capacité d’emprunt de 170.156 euros (pouvoir d’achat de 49m²), et Lille affichent pour leur part des taux relativement stables (respectivement 3,65% et 3,30%), seule Nice, bon dernière du classement, présente encore une progression de ses taux (3,65%).
« On peut désormais trouver dans les 10 villes un taux largement inférieur à 4 % quand seules deux d’entre elles le proposaient en janvier 2012 », souligne ainsi Meilleurtaux en observant les taux se rapprocher de leur plus bas niveau historique. Pour Sandrine Allonier, responsable des études économiques du courtier, « cela s’explique par le niveau très bas du taux de l’OAT 10 ans – 2,23 % le 16 juillet – et la politique accommodante de la Banque Centrale Européenne ». Rappelons en effet que cette dernière a récemment révisé son principal taux directeur, le passant de 1 à 0,75%. Un geste qui devrait permettre aux banques de se refinancer à moindre coût et ainsi poursuivre leur politique agressive en matière de taux de crédit.
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