Entre 1998 et 2010, le pouvoir d’achat immobilier des ménages parisiens se serait littéralement effondré. C’est en tout cas ce que note le baromètre Capacim dévoilé ce mercredi 21 janvier.
La capacité d’achat des ménages a flanché
Si aujourd’hui la baisse des prix de l’immobilier, même relativement restreinte, occupe le devant de la scène, ce ne fut bien évidemment pas toujours le cas. Entre 1998 et 2010, la tendance de fond était en effet résolument haussière, portant les prix des logements à des sommets souvent excessifs. Si l’on en croit le dernier baromètre Capacim (capacité d’achat immobilier) établi conjointement par l’Université Dauphine et le Crédit Foncier, le pouvoir d’achat des ménages franciliens (et plus particulièrement des parisiens) aurait sérieusement été mis à mal durant cette période.
S’appuyant sur des chiffres communiqués par l’Insee (portant sur 12 communes d’Ile-de-France dont Paris), le baromètre a tenté de déterminer la proportion de ménages disposant du budget nécessaire pour accéder à la propriété, une proportion qui n’a eu de cesse de se réduire au fil des années. Dans le détail, la capitale a ainsi vu passer le pourcentage de ses acheteurs potentiels de 44% en 1998 à 27% douze ans plus tard (soit une perte de 39% de la capacité d’achat des ménages).
Ile-de-France : une perte de pouvoir d’achat généralisée
La baisse du pouvoir d’achat immobilier constatée à Paris n’est pas un cas isolé et semble même s’être généralisée de façon plus ou moins marquée aux communes franciliennes. La capacité d’acquisition s’est ainsi repliée de 49% à 34% à Vincennes, de 75% à 56% à Argenteuil ou encore de 61% à 48% à Créteil.
L’accession à la propriété plus difficile pour les jeunes
Outre des disparités entre les communes, l’étude pointe également du doigt des évolutions divergentes en fonction de l’âge des candidats potentiels. Si les plus de 65 ans n’ont globalement accusé qu’une faible perte de leur pouvoir d’achat, il n’en va pas de même en ce qui concerne les ménages plus jeunes. A ce sujet, le baromètre constate qu’en 2010, seul 7% des 30-35 ans pouvaient acheter à Paris (contre 32% en 1998).
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