Engagée depuis quelques mois maintenant, la hausse des taux de prêt immobilier serait-elle déjà en train de s’essouffler ? De nature à ravir les candidats à l’achat, une telle perspective peut paraître étonnante mais semble pourtant recueillir les faveurs du courtier en ligne Empruntis.
Près de 4 mois après son apparition, la hausse des taux de crédit immobilier semble d’ores et déjà donner quelques signes d’affaiblissement. S’il est vrai que bien peu d’observateurs misaient sur une progression brutale des taux, une remontée progressive courant jusqu’à la fin de l’année apparaissait toutefois faire consensus auprès des spécialistes du secteur. Un scénario auquel ne croit pourtant plus le courtier Empruntis.
De l’avis de Maël Bernier, à défaut d’une hausse légère mais constante, « les taux d’emprunt immobilier resteront probablement stables d’ici à la fin de l’année si le taux de l’OAT 10 ans demeure aux alentours de 2,5 % ». Une probabilité qu’il convient toutefois d’aborder avec prudence puisque, comme le souligne la porte-parole du courtier, « si l’OAT 10 ans progresse au-delà de 2,70 %, les banques suivront ».
Concrètement, si les établissements bancaires situés au sein des villes les plus dynamiques semblent avoir d’ores et déjà bouclé leurs objectifs annuels et se montrent par conséquent moins enclin à pratiquer une politique agressive sur leurs taux de prêt immobilier, il n’en va pas de même en ce qui concerne les banques localisées dans des zones moins tendues. « Dans les villes moyennes où le marché a fortement ralenti, le pouvoir de négociation des emprunteurs est un peu plus fort », constate ainsi Maël Bernier, précisant que pour un emprunt sur 15 ans, « un bon dossier peut obtenir des taux inférieurs à 2,90 % ou 2,80 % ».
Mais attractivité et stabilité des taux ne signifient pas forcément redémarrage d’un secteur du crédit à la peine. Face aux conditions d’octroi relativement strictes pratiquées actuellement par les banques (difficulté d’obtenir une durée d’emprunt supérieure à 20 ans, apport personnel d’au moins 20% exigé), bon nombre de ménages, souvent primo-accédants, se retrouvent en effet écartés du marché du crédit.
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