Qu’ils soient notaires ou agents immobiliers, les professionnels de l’immobilier ne peuvent que se rendre à l’évidence : le marché s’est une nouvelle fois enrayé en ce mois de septembre 2014. Une atonie qui fait suite à une période estivale porteuse de réels espoirs de reprise alimentés non seulement par des taux de prêt immobilier de plus en plus attractifs mais également par une baisse des prix toujours vivace. Cela n’aura toutefois pas suffit et le retour à la réalité se révèle être des plus brutal : conscients de leur mainmise sur le marché mais également en bute à certaines difficultés (accès au crédit délicat, dispositif d’investissement locatif peu incitatif, etc.), les candidats à l’achat se montrent particulièrement attentistes et les vendeurs éprouvent toutes les peines du monde à vendre leurs biens.
Immobilier : les vendeurs guettent les acheteurs
Illustrant cette situation, une récente étude émanant d’un réseau d’agences immobilières note que le nombre de transactions recensées sur l’ensemble du territoire accuse un net repli par rapport à l’année dernière (-6%). Un recul qui se traduit notamment par un allongement notable du délai de vente moyen, celui-ci passant pour un appartement de 85 à 96 jours. Si les vendeurs de maisons sont pour leur part mieux lotis (le délai de vente d’une maison restant quasiment stable à 92 jours contre 91 jours il y a un an), le marché n’en reste pas moins grippé. Les vendeurs doivent donc désormais faire preuve de patience et espérer que les récentes mesures gouvernementales (le dispositif Pinel et le nouveau PTZ notamment) se montrent suffisamment incitatives pour ramener les acheteurs sur le marché.
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