Vivre en colocation semble aujourd’hui découler d’un choix délibéré de la part de français cherchant avant tout à concilier économies et convivialité.
A l’heure où le marché immobilier français pâtit d’un manque flagrant de logements disponibles, la colocation représente une solution pour un nombre croissant de particulier. Réservée autrefois aux étudiants ou à ceux qui n’avaient pas les moyens de loger seuls, la colocation s’affiche aujourd’hui, non plus comme un choix par défaut, mais bel et bien comme un mode de vie amplement revendiqué. C’est en tout cas ce que semble constater un sondage mené par le site Appartager en mars dernier.
La colocation allie chaleur humaine et loyers réduits
Souhaitant en savoir un peu plus sur les motivations qui ont poussé les colocataires à opter pour la vie en communauté, le site note que pour 60% d’entre eux, il s’agit là d’un choix pleinement assumé et apprécié. Bien sûr, le fait qu’une colocation se révèle généralement bien moins onéreuse qu’une location classique (410 euros par mois en moyenne 614 euros mensuels) reste encore et toujours l’avantage le plus couramment cité par les colocataires, ce critère financier ne semble plus dominer aussi outrageusement qu’autrefois le choix de ces derniers. En effet, s’ils restent 41,8 % à déclarer ne pas disposer du budget suffisant pour s’acquitter seul du coût d’un logement, les colocataires sont désormais de plus en plus nombreux à rechercher de la compagnie au sein même de leur habitation. 34,3% des sondés font ainsi de cette convivialité caractérisant les colocations leur principal critère de choix.
Colocation : plus qu’une étape, un mode de vie
Si le fait d’être colocataire était auparavant considéré comme une étape transitoire (vécue généralement avant d’entrer de plain-pied dans la vie active), ce n’est maintenant plus le cas. Alors qu’ils sont parfois financièrement « forcés » de se tourner vers cette façon particulière de se loger, les colocataires sont bien souvent conquis par un mode de vie qu’ils n’entendent plus quitter (pour 65% d’entre eux). Il n’est donc pas étonnant que ces derniers comptent dans leurs rangs un nombre toujours plus important de jeunes actifs (47% selon l’enquête évoquée ici mais 54% selon un sondage CSA – Guy Hoquet l’Immobilier réalisé il y a un peu moins d’un an).
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