Les taux bas de prêt immobilier de l’année 2016 ont largement contribuer à l’augmentation significative des emprunts pour bon nombre de ménages. Certaines informations avancent même le chiffre de 216 milliards d’euros de crédits immobiliers débloqués pour cette année.
Prêt immobilier : les taux bas favorisent les emprunts
Bien trop éphémère, la remontée des taux observée cet été n’aura pas réussi à détourner les particuliers du prêt immobilier. Il faut dire qu’entre le mouvement baissier quasi ininterrompu que l’on a connu de début 2014 à juin 2015 et le recul que l’on peut de nouveau observer depuis quelques mois, les taux de crédit affichent toujours des niveaux hautement attractifs de nature à satisfaire bon nombre de candidats à l’achat.
Dans sa dernière étude, le courtier Immoprêt a d’ailleurs souhaité savoir de quelle façon les emprunteurs avaient pu profiter de ces taux bas et livre des résultats quelque peu surprenants.
Comment les emprunteurs ont-ils utilisé les taux bas ?
Alors que l’on aurait pu penser que les ménages allaient sauter sur l’occasion pour souscrire des prêts plus longs afin de réduire leurs mensualités, il semblerait que leur choix se soit davantage porté sur des montants de crédit plus conséquents. Le courtier note ainsi que, sur un an, le montant moyen emprunté enregistre une progression on ne peut plus significative (+10,67%) pour s’établir aujourd’hui à 155.352 euros.
Si l’apport personnel a adopté une orientation similaire (+23,2% à 30.455 euros), celui-ci aura surtout permis de couvrir les divers frais annexes gravitant autour du prêt immobilier. «Les clients anticipent leur projet, épargnent pour pouvoir conforter et augmenter leur capacité d’emprunt : l’apport leur permet de financer les frais de notaire, les éventuels frais d’agence, les frais de garantie et les frais de dossier, d’où la similitude entre le prix du bien et le montant moyen emprunté», explique à ce sujet Ulrich Maurel, président fondateur d’Immoprêt.
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