Des taux d’emprunt extrêmement bas ne suffisent pas toujours à relancer les intentions d’achat des particuliers. Preuve en est la dernière étude de la Banque de France qui fait une nouvelle fois état d’une contraction de la demande de crédits.
Si la baisse des taux semble toucher à sa fin, il n’en va pas de même en ce qui concerne la demande de crédits immobiliers. Selon l’enquête mensuelle sur la distribution de crédits publiée cette semaine par la Banque de France, la demande de la part des ménages se serait une nouvelle fois affichée à la baisse en ce mois de février 2013. Sur l’ensemble des établissements interrogés par la Banque de France, 29,6% déclarent ainsi constater une production en léger repli. Toutefois, si l’étude note que « la proportion des banques ayant perçu un fléchissement de la demande de crédit à l’habitat des ménages reste élevée », elle souligne également que cette part « est moindre que le mois précédent ». En effet, près de 40,2% des banques déclaraient avoir perçu une sensible diminution de la demande au cours du mois de janvier dernier.
A l’instar des mois précédents, la Banque de France impute cette contraction de la demande aux « perspectives du marché du logement » jugées encore incertaines ainsi qu’au « manque de confiance des consommateurs ». Enfin, si une large part des observateurs s’accordent à dire que la baisse des taux de prêt immobilier touche à sa fin (certains tablant sur une remontée progressive à plus ou moins courts termes), les banques n’en ont pas pour autant modifié leurs conditions d’octroi, tout au moins dans leur grande majorité. A en croire les chiffres dévoilés par la Banque de France pour ce mois de février, 92,2% des établissements déclarent n’avoir quasiment pas touché à leurs critères d’octroi en matière de crédit à l’habitat.
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