C’en serait presque devenu une tradition, chaque mois s’accompagne désormais d’une baisse plus ou moins franche des taux de prêt immobilier que s’empressent aussitôt de relayer l’un ou l’autre des professionnels du secteur. Ce lundi 16 juin, c’est au tour du courtier Empruntis de se distinguer en évoquant des taux dont les niveaux s’affirment comme les plus bas depuis 70 ans.
Taux de crédit immobilier : les records n’en finissent plus de tomber
La baisse des taux s’accordera-t-elle des vacances cet été ? Rien n’est moins sûr tant les taux de crédit immobilier semblent se complaire dans cette mouvance baissière qui les anime depuis de longs mois maintenant. Les candidats à l’achat peuvent ainsi légitimement se réjouir en prenant connaissance de la dernière note de conjoncture publiée ce lundi par Empruntis. Le courtier en ligne note en effet que les taux de prêt (dont le caractère solvabilisateur a maintes fois été évoqué) se sont une nouvelle fois contractés pour se porter à des niveaux que l’on n’avait plus observés depuis 70 ans.
Des taux au plus bas mais toujours négociables
Dans le détail, si le taux moyen sur 15 ans fléchit de 5 points de base (passant en un mois de 2,85% à 2,80%), le repli apparaît nettement plus prononcé en ce qui concerne les prêts souscrits sur 20 ans. En effet, alors qu’ils affichaient un taux moyen de 3,21% à la mi-mai, celui-ci s’établit désormais à 3,10%. Ecartant la perspective d’une quelconque remontée pour les mois à venir, Barbara Coumaros, la porte-parole d’Empruntis, précise que, « ces taux moyens sont bien entendu négociables. Un très bon dossier peut espérer obtenir 2,50 % sur 20 ans et 2,75 % sur 25 ans« .
De bon augure pour le marché
Si les récents records battus par les taux de prêt immobilier font bien évidemment la joie des emprunteurs, ils pourraient également profiter au secteur du logement dans son ensemble. « Dans un marché immobilier toujours tendu, cette baisse pourrait redynamiser les transactions immobilières. Plus que jamais il est temps de renégocier son crédit« , explique ainsi Barbara Coumaros.
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