Après Empruntis hier, c’est aujourd’hui au tours de Meilleurtaux de souligner la stagnation des taux de prêt immobilier en ce premier mois de l’année 2014. Une tendance à la stabilité que le courtier constate auprès de la grande majorité de ses banques partenaires.
Les taux de crédit se figent en janvier
Si le mois dernier les candidats à l’achat ont pu profiter d’un cadeau de Noël inattendu en constatant quelques mouvements baissiers affichés par les taux de crédit immobilier, cette aubaine semble toutefois s’être dissipée en même temps que les fêtes de fin d’année. En effet, si l’on en croit le courtier en ligne Meilleurtaux, une certaine stabilité serait de mise en ce mois de janvier. Celui-ci note ainsi que 90% des banques n’ont en rien changé leur barème à l’entame de cette année 2014.
Selon les derniers chiffres mis à jour par le courtier, les taux de prêt immobilier s’établissent donc actuellement à 3,05% sur15 ans et 3,20% sur 20 ans, soit un repli de l’ordre de 10 points de base (0,10%) par rapport au premier mois de l’année 2013.
Pour le président de Meilleurtaux, les taux devraient très certainement conserver cette attractivité au moins durant les prochaines semaines à venir. « En début d’année on assiste souvent à un statu quo de la part des banques qui prennent le temps de mettre en place leur politique de taux. Cette année, les banques ont conscience de l’importance du niveau des taux d’intérêt et de l’impact négatif que pourrait avoir une hausse des taux. Elles devraient ainsi maintenir autant que possible les taux à un niveau avantageux pour continuer à conquérir de futurs acheteurs, d’autant que le nombre de renégociations devrait être beaucoup plus faible qu’en 2013« , note ainsi Hervé Hatt.
Les droits de mutation pèseront sur le marché du prêt immobilier
Du côté des perspectives à plus longs termes, le courtier semble manifester une certaine inquiétude, non pas en ce qui concerne l’évolution des OAT, mais bien au sujet du relèvement des droits de mutation. Devant intervenir le 1er mars prochain, cette hausse des droits de mutation (assimilés injustement aux frais de notaire) pourrait bien venir peser sur le secteur du crédit immobilier. « Dans un marché déjà fragilisé par la conjoncture économique, augmenter les droits de mutation va être perçu comme un signal négatif et pourrait décourager certains acheteurs…« , souligne à ce sujet Sandrine Allonier, responsable des études économiques auprès de Meilleurtaux.
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