Les taux de prêt immobilier ont achevé l’exercice 2013 sur une note baissière avant de retrouver une certaine stabilité en ce début d’année 2014. C’est ce que souligne le courtier en ligne Empruntis dans son dernier baromètre national publié ce lundi 6 janvier.
Riche en rebondissements, 2013 aura vu les taux de prêt immobilier passer par tous les états. Si une phase de stabilisation puis de remontée progressive a évincée la baisse des taux au cours de la période estivale, celle-ci aura finalement fait un retour remarqué durant le mois de novembre. Une embellie pour les candidats au crédit qu’Empruntis a vu se poursuivre durant le mois de décembre. « Le dernier mois de l’année 2013 a confirmé la tendance du mois de novembre à savoir des baisses sur la quasi-totalité des durées« , observe ainsi le courtier.
2013 s’achève sur une baisse des taux
Mis à jour ce lundi 6 janvier, le baromètre national établi par Empruntis fait état d’un repli moyen de l’ordre de -0,10% enregistré fin 2013, les taux de prêt immobilier constatés par le courtier s’établissant en effet à 3,15% sur 15 ans et à 3,50% sur 20 ans. Si le niveau particulièrement attractif des taux a certes de quoi réjouir les éventuels emprunteurs, le courtier exprime toutefois une certaine réserve en soulignant qu’il ne s’agit pas là d’une véritable tendance de fond. « Si nous observons de plus près les barèmes de nos partenaires, on remarque que seul 1/3 d’entre eux a modifié ses taux à la baisse, et plus précisément ceux qui étaient souvent très au-delà des moyennes« , précise Maël Bernier. La porte-parole du courtier explique en effet que l’on ne peut « réellement parler de baisses que si toutes les banques y compris celles qui se situent dans les moyennes appliquent des diminutions, or, ce n’est pas vraiment le cas aujourd’hui« .
2014 choisit la stabilité
Si 2013 s’est achevée sur un mouvement baissier, qu’en est-il pour l’année qui débute ? Si l’on en croit Empruntis, il semblerait que les taux se soient quelque peu assagis en ce début du mois de janvier. Dans le sillage d’OAT en légère progression, les taux de prêt ont donc troqué leur baisse contre une certaine stabilité. Une situation qui autorise Maël Bernier à préciser qu’il n’y a « pas de baisses massives en vue pour cette rentrée« .
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