Acheter en 2016 : année record
850 000 logements. Voilà un chiffre qui a de quoi ravir les investisseurs du secteur immobilier. Il correspond aux transactions immobilières effectuées en 2016, ce qui établit un nouveau record pour cette décennie rompant avec le scepticisme qu’avait instauré la crise. Des ventes qui s’expliquent notamment par la baisse quasi constante des taux d’intérêt tout au long de l’année.
En moyenne le taux de crédit sur 20 ans a perdu 1,5 % pendant ces douze mois. Cela a fini par doper le nombre d’emprunteurs souhaitant ne pas louper l’occasion d’accéder à la propriété à moindre frais. Cette augmentation significative des transactions immobilières a contribué à l’inflation des prix du marché, les vendeurs souhaitant profiter de la situation. Ainsi, certaines grandes villes françaises telles que Bordeaux, Rennes ou encore Paris ont vu leur prix grimper de 5 %. Impactant par ricochets leurs communes limitrophes.
Cette année 2017 suivra-t-elle la même tendance ?
Pour l’heure, il est complexe d’effectuer des prévisions étant donné que de nombreux changements sont à attendre à la suite de l’élection présidentielle qui aura lieu d’avril à mai 2017. Nul doute que le nouveau Gouvernement devra faire face à des défis de taille en matière de construction de logements afin de satisfaire la demande et l’offre. Surtout dans certaines métropoles où règnent une forte tension immobilière, Paris en tête.
La crainte principale des professionnels du secteur reste la hausse potentielle des taux d’emprunt. Or, d’après certains courtiers, celle-ci serait inévitable. Toutefois, cette augmentation ne sera pas brutale. D’après eux, cela s’étalera sur plusieurs mois, le taux moyen remontant progressivement. On peut donc espérer que les bonnes conditions d’emprunt persévèrent au moins pour le premier trimestre.
N’importe quelle remontée aura un impact négatif sur le marché immobilier et atténuera en partie le pouvoir d’achat des futurs propriétaires et in fine les ventes de biens. D’après le courtier Empruntis, une simple hausse de 0,5 % des taux de prêt immobilier entraînera une baisse des emprunts estimée à 8 %. Il est sûr que 2016 était idéale pour les vendeurs mais aussi pour les acheteurs. En revanche, l’année 2017 réservera peut-être quelques surprises.
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