Une surprime est une cotisation supplémentaire demandée à un assuré si ce dernier présente un risque médical, professionnel ou encore sportif plus important que le risque moyen accepté par le contrat d’assurance de base. Il ne s’agit pas d’une sanction, mais d’une garantie complémentaire visant à protéger l’assuré.
Lorsqu’un particulier souscrit à un prêt immobilier assorti d’une assurance, il doit remplir le plus honnêtement possible un questionnaire de santé. L’établissement bancaire et l’assureur peuvent se retourner contre l’emprunteur si celui-ci n’a pas mentionné un éventuel problème.
Ce sont les risques médicaux qui sont le plus souvent concernés par les surprimes. On parle de « risque aggravé de santé », à savoir :
- Les maladies chroniques
- Les affections longue durée, ALD
- Les pathologies spécifiques
- Certains antécédents médicaux ou chirurgicaux
Les pratiques sportives à risques comme l’escalade, le parachutisme ou certains sports de combat, mais aussi l’exercice de professions jugées dangereuses comme les militaires, les pompiers ou les chauffeurs routiers entraînent également des surprimes.
Une surprime peut porter sur une, plusieurs ou toutes les garanties prévues dans le contrat. Par exemple, une surprime peut s’appliquer sur la garantie invalidité permanente et totale, IPT et la garantie décès mais pas sur la garantie perte d’emploi.
Les surprimes sont calculées sous la forme d’un pourcentage qui se rajoute au tarif de base. Leur coût varie d’un assureur à l’autre.
A noter que depuis septembre 2015, les anciens malades du cancer disposent d’un droit à l’oubli. Ils n’ont plus à faire part de leur ancienne maladie lorsqu’ils décident de souscrire une assurance. Toutefois, ils doivent remplir certaines conditions : fin du protocole thérapeutique supérieur à 5 ans pour les cancers diagnostiqués jusqu’au 18 ans révolus ; supérieur à 10 ans pour les autres cancers.