Dans le sillage de taux d’intérêt en constant repli, le coût d’un prêt immobilier s’est très nettement réduit au cours de ces dernières années. De quoi satisfaire les candidats à l’emprunt.
Immobilier : le retour des acheteurs relance les ventes
Fin 2014 et en ce début 2015, bon nombre de professionnels et d’observateurs du secteur de l’immobilier ont livré un constat similaire : après avoir désespérément manqué à l’appel, les acquéreurs sont de retour. Cette volonté de concrétiser leurs projets immobiliers se traduit logiquement par une progression des transactions. Si l’on en croit la fédération des promoteurs immobiliers, les ventes de logements neufs auraient stoppé leur déclin pour se redresser au 4ème trimestre 2014. Avec quelques 23 400 logements neufs ayant trouvé preneurs, les trois derniers mois de l’année ont vu le marché rebondir de +14,6% (par rapport au 4ème trimestre 2013). Président de la FPI, François Payelle peut donc se réjouir. Sur l’ensemble de l’exercice 2014, celui-ci fait ainsi état de « 76 580 ventes au détail, soit 3% de plus qu’en 2013, alors que sur les neuf premiers mois, la tendance 2014 était à –3,5 % ».
Le pouvoir d’achat des ménages boosté par les taux bas
Afin d’expliquer ce retour des candidats à l’achat, certains mettront en avant la sensible correction affectant depuis maintenant plus de deux ans les prix de l’immobilier. D’autres braqueront leur projecteur sur les récentes mesures gouvernementales visant à soutenir le marché et dont peuvent aujourd’hui profiter les acheteurs (la refonte du prêt à taux zéro, le dispositif d’investissement locatif Pinel). Néanmoins, tous seront unanimes pour faire des taux bas le principal facteur de relance du marché. En effet, en s’établissant mois après mois à des niveaux toujours plus attractifs, les taux de prêt immobilier ont su solvabiliser bon nombre de ménages, leur conférant un gain de pouvoir d’achat des plus conséquents. « La baisse des taux depuis fin 2008 correspond, pour une même mensualité, à un gain de pouvoir d’achat de 20 % », précisait récemment Bruno Deletré, directeur général du Crédit Foncier. 20% c’est également le chiffre retenu par le courtier ACE Crédit pour illustrer la capacité d’emprunt supplémentaire dont les ménages peuvent désormais bénéficier. Quant au président de Meilleurtaux, celui-ci va même plus loin en estimant qu’en à peine deux ans, « le coût du crédit, pour un emprunt moyen de 200.000 euros sur vingt ans, a perdu 30% ». Sur la seule année écoulée, Hervé Hatt évalue même cette réduction à 25%.
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