Un contrat de prêt immobilier sur deux serait entaché d’erreurs sur lesquelles un emprunteur peut s’appuyer pour réaliser de réelles économies. Si cela peut paraître surprenant, c’est pourtant une réalité que Laurent de Badts, gérant de la société Expertiseurs de Crédit entend exploiter.
Que ce soit le non respect de certaines obligations légales (telle que la loi Scrivener par exemple), des frais annexes non pris en compte ou un TEG mal calculé, voici quelques unes des erreurs pouvant s’immiscer au sein d’un contrat de prêt immobilier et que les Experts du crédit s’évertuent à dénicher. Il ne s’agit pas là d’un travail en pure perte puisqu’une fois identifiée, l’erreur peut permettre d’économiser une somme plus que conséquente sur le coût total d’un emprunt.
En effet, lorsqu’un contrat s’avère erroné, l’emprunteur est en droit de demander son invalidité. Une invalidité qui contraint la banque à remplacer le taux d’intérêt initialement prévu par un taux légal (établi à 0,04% pour cette année 2013) et a reverser à son client le trop plein d’intérêt perçu jusqu’ici.
Si Laurent de Badts admet qu’ “il n’y a pas d’erreurs dans les conditions générales parce qu’une armée de juristes contrôle tous les textes et les obligations”, ce n’est en revanche pas le cas des conditions particulières. Pour un prêt immobilier souscrit en 2010 et dont les erreurs auraient été identifiées en 2013, celui-ci estime qu’une économie de 30.000 euros peut être envisagée pour un montant emprunté de 100.000 euros.
Véritable bombe lancée dans le petit monde du crédit, bon nombre d’emprunteurs pourraient dès lors être amenés à reconsidérer leur contrat d’un oeil nouveau. Seuls les plus rapides pourraient toutefois être récompensés puisque, comme l’explique Laurent de Badts dans un entretien donné au site internet Lesclesdumidi.com, “les offres de crédit vont dans les années à venir être ultra-vérifiées, ce qui n’était pas le cas par le passé”.
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