Alors que l’on estime à 220.000 le nombre de ménages tombant chaque année dans la spirale du surendettement, la Banque de France note dans son baromètre que si les surendettés français sont de plus en plus nombreux, le montant global de ce qu’ils doivent rembourser s’affiche pour sa part à la baisse.
Hantise de l’emprunteur, l’endettement touche mois après mois un nombre croissant de ménages. Si s’extraire d’une telle situation relève parfois du parcours du combattant, ceux-ci pourront toutefois trouver un semblant de réconfort à la lecture du dernier baromètre du surendettement publié récemment par la Banque de France. L’institution souligne en effet qu’au cours du troisième trimestre 2013, le nombre de foyers surendettés s’est révélé relativement stable pour s’établir à 796.000 ménages (soit 1000 de plus sur l’ensemble du trimestre).
Correspondant à une hausse de +3,5% par rapport aux 769.000 ménages surendettés recensés en début d’année, ce chiffre vient toutefois tempérer la progression affichée mois après mois par le surendettement. Un motif de satisfaction auquel vient s’associer un montant global de dettes en sensible diminution. Par rapport au premier trimestre 2013, celui-ci aurait ainsi reculé de -2%, s’élevant désormais à 38.000 euros en moyenne).
Dans le détail, la Banque de France note que « les dettes financières (prêts immobiliers, crédits à la consommation, découverts bancaires, etc.) sont présentes dans 92,6% des dossiers, à hauteur de 5,1 dettes en moyenne par dossier« , représentant en moyenne un endettement total de 33 400 euros sur les 38.000 euros cités plus haut.
Si, sur le troisième trimestre 2013, la présence de prêts immobiliers a pu être constatée dans 10,9% des dossiers, il s’agit là d’une nette progression par rapport à un 1er trimestre au cours duquel des dettes immobilières ont pu être observées dans seulement 8,8% des dossiers. L’endettement moyen relatif aux prêts immobiliers s’affiche en revanche à la baisse en passant de 105.200 euros au 1er trimestre à 102.100 euros entre les mois de juillet et septembre.
Sans surprise, le vecteur principal de surendettement est à chercher du côté du crédit à la consommation. Si un courtier en ligne a récemment mis en place un crédit conso à taux zéro, la Banque de France estime que de tels emprunts sont présents « dans 85,5% des dossiers (4,4 dettes en moyenne) pour un encours moyen de 22 300 euros« .
Laisser un commentaire