Se lancer dans un projet immobilier est une aventure palpitante, l’oeuvre de toute une vie. Cela impose un minimum de préparation et de documentation afin de bien démarrer et effectuer les choix opportuns.
Nous passons en revus 6 points à vérifier.
Quels sont les éléments d’une demande de crédit immobilier ?
Lors de la souscription, votre profil emprunteur va être analysé afin de déterminer votre solvabilité. Ainsi l’établissement bancaire sera rassuré et pourra concéder à vous accorder les fonds nécessaires à la réalisation de votre projet immobilier. Plusieurs critères sont passés en revus.
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- Le dossier type à présenter
Tout d’abord, les établissements de prêt s’attarde sur la situation actuelle de vos comptes en banque ainsi que leur historique. Ainsi ils apprécient ou non la bonne gestion de vos finances.
Dans un second temps, les banques scrutent votre capacité d’endettement ainsi que votre situation professionnelle. Les dossiers présentant une dette supérieure à 33 % sont généralement refusés, à moins de disposer de revenus élevés une fois les impôts et mensualités diverses acquittées. Il apparaît donc essentiel de calculer votre taux d’endettement, en amont de toute démarche.
Enfin, un bon dossier d’emprunt ne doit pas inclure de nombreux crédits en cours. Ceux-ci pourraient mettre faire douter les établissements bancaires quant à votre capacité de verser les intérêts.
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- CDI ou CDD, les deux sont possibles
Longtemps considéré comme impossible, un emprunteur peut obtenir un prêt immobilier en CDD.
En effet, bien que cela représente un certains risque pour le prêteur, si cet employer a su gérer correctement ses fonds en amont, la banque se montrera favorable. De plus, la présence d’un de ses proches comme client dans l’agence ou la possession d’un grand apport personnel sont des atouts qui joueront en sa faveur.
La configuration idéale est un emprunt réalisé par un couple dont les membres disposent chacun d’un CDI, assurant ainsi des garanties financières plus solides.
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- Déterminer le montant de son apport personnel
De plus en plus important, la part d’autofinancement n’est cependant pas une condition sine qua non à l’obtention d’un prêt immobilier. En effet, en fonction de la situation et de la politique menée par la banque, celle-ci dispose d’une plus ou moins grande tolérance.
10 %
Toutefois, lorsque le montant de l’apport personnel équivaut à 20 % ou plus de la somme totale empruntée, les organismes préteurs peuvent vous faire bénéficier de taux d’intérêt plus avantageux.
En règle générale, un autofinancement minimum à hauteur de 10 % de l’emprunt est exigé par mesure de sécurité.
En déterminant précisément l’apport personnel que vous consacrerez à votre projet immobilier, vous pourrez contrôler son impact sur votre niveau de vie et l’ajuster en fonction.
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- Les dépenses à anticiper
Parmi les frais qu’il ne faut pas occulter, la constitution et l’analyse du dossier par un conseiller en prêt immobilier constitue un poste de dépense incontournable. La réglementation plafonne généralement les frais de dossier à 1 % de la somme prêtée, toutefois ils peuvent être renégociés.
L’acquisition d’une garantie financière (hypothèque, caution ou privilège de préteurs de deniers) génère des coûts à rajouter aux dépenses totales du crédit immobilier.
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- Disposer d’investissement pour asseoir sa fiabilité
Si vous avez réalisé des placements financiers, cela suppose que votre trésorerie est relativement conséquente et que vous avez une vision long terme. De ce fait, le recours à un emprunt apparaît plus intéressant compte tenu des taux actuels du prêt immobilier.
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- Domicilier son salaire chez soi
Afin de pouvoir obtenir un crédit immobilier, les banques peuvent exiger de l’emprunteur que ses revenus soient domiciliés chez lui. Pour ce faire, elles doivent préciser la durée de domiciliation ainsi que les avantages financiers accordés au client (frais de dossier réduits ou supprimés, taux revu à la baisse…).
Ce droit émane de la loi du 9 décembre 2016 et est applicable depuis le 1er janvier 2018. Les contreparties individualisées pouvant être attribuées sont définies d’un commun accord entre l’établissement prêteur et le client.
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