Immobilier : un contexte toujours favorable aux acheteurs
Avec des taux d’intérêt moyens de 1,40 % en juillet pour des prêts sur 20 ans, le marché du crédit en France est plutôt porteur. Ce qui bénéficie à l’immobilier. De plus, la forte demande et la baisse des offres disponibles incitent acheteurs et vendeurs à se mettre d’accord rapidement. À Paris, les ventes se concluent en moyenne en 41 jours, 42 à Lyon et 84 à Nice.
+ 41 %
La France bénéficie en outre d’un regain d’intérêt de la part des investisseurs étrangers et des expatriés, qui voient en l’hexagone un pays de confiance.
Dans ce contexte tendu qui cumule demande importante, diminution des offres et intérêt grandissant des grandes agglomérations françaises, les banques maintiennent jusqu’à présent leur politique de taux bas destinée à séduire les primo-accédants et les profils emprunteurs les plus avantageux.
Des taux inférieurs à 1 % pour les meilleurs profils
Les taux d’intérêt d’emprunt sont à des niveaux très bas depuis des mois. Pourtant, c’est à la rentrée 2016 qu’avaient été observés des taux records parfois négatifs. Ces taux tellement bas qu’ils sont inférieurs à l’inflation. On les appelle des taux réels négatifs.
Pourtant en ce début d’été, certaines banques n’ont pas hésité à proposer de nouveau des offres à 0,75 % sur 10 ans et 0,95 % sur 15 ans à leurs meilleurs clients. Des taux inférieurs à 1 % qui n’étaient plus observés depuis quelques mois malgré la conjoncture favorable, et qui permettent de préserver le pouvoir d’achat des ménages.
Un pouvoir d’achat immobilier qui baisse cependant
Les taux bas ne permettent pas de compenser tous les écarts et notamment la hausse des prix qui se poursuit dans la plupart des grandes villes françaises. +,4 % à Rennes, + 3,4 % à Strasbourg, +3 % à Paris, +0,9 % sur toute la France depuis le 1er janvier 2018.
Ainsi, à Lyon et à Bordeaux, qui font partie du top 5 des villes les plus prisées de France, les acheteurs peuvent désormais s’offrir 7,42 m² et 12,95 m² de moins en juin 2018 par rapport à juin 2017. Une tendance qui contribue à faire baisser le pouvoir d’achat immobilier des ménages, même si, pour le moment en tous cas, cela n’altère en rien la dynamique du marché.
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