Selon le réseau MeilleursAgents, alors que les taux de crédit remontent, les prix de l’immobilier devraient sensiblement se replier d’ici à la fin de l’année et ce, dans bon nombre de grandes villes.
La baisse des prix se poursuivra en 2015
Depuis quelques semaines maintenant, la hausse des taux de prêt immobilier a fait son grand retour sur le devant de la scène. Si les emprunteurs n’ont à première vue pas de quoi s’en réjouir, bon nombre d’observateurs estiment que cette remontée s’accompagnera immanquablement d’une baisse marquée du prix des logements. En attendant qu’un tel scénario se concrétise, la correction enregistrée jusque-là se révèle toutefois relativement modérée, en tout cas bien trop pour de nombreux candidats à l’achat. Mais que les acquéreurs potentiels se rassurent, le marché semble bel et bien s’orienter vers un mouvement baissier dont il ne reste plus qu’à estimer l’ampleur. C’est justement à cette question qu’entend aujourd’hui répondre MeilleursAgents.
Une baisse des prix alimentée par le faible nombre d’acheteurs
S’appuyant sur son indicateur mensuel de tension immobilière (indicateur calculant le ratio vendeurs/acheteurs au sein des différentes villes françaises), le réseau a pu déterminé la probable évolution des prix de l’immobilier pour les 6 prochains mois, et ainsi dresser le classement des grandes villes où les prix devraient se contracter significativement. Si l’on en croit MeilleursAgents, les 30 plus grandes villes françaises (en nombre d’habitants) présentent en ce mois de juin un indice moyen de tension immobilière de 0,8 (soit moins d’un acheteur pour un vendeur). Une demande inférieure à l’offre qui devrait pousser les prix à se replier de l’ordre de -3 à – 5% d’ici à décembre prochain. Evidemment, il ne s’agit là que d’une moyenne qui ne doit pas occulter les disparités pouvant exister entre les différents marchés locaux.
Le top 10 des plus fortes baisses
Dans le détail, le réseau estime qu’avec un rapport de 0,4 acheteurs pour 1 vendeur, des villes comme Brest, Nîmes ou Saint-Etienne devraient enregistrer une baisse de prix supérieure à -5%. Présentant un ITI oscillant entre 0,5 et 0,9, des villes comme Limoges, Le Mans, Grenoble, Marseille, Nice ou Lille ne seront pas en reste et verront très certainement leurs prix accuser une baisse de -3 à -5% (soit une petite centaine d’euros en moins sur le prix actuel du mètre carré).
- Brest : baisse supérieure à 5%
- Nîmes : baisse supérieure à 5%
- Perpignan : baisse supérieure à 5%
- Saint-Étienne : baisse supérieure à 5%
- Le Havre : baisse comprise entre -3 et -5%
- Limoges : baisse comprise entre -3 et -5%
- Amiens : baisse comprise entre -3 et -5%
- Dijon : baisse comprise entre -3 et -5%
- Le Mans : baisse comprise entre -3 et -5%
- Marseille : baisse comprise entre -3 et -5%
Ces villes qui résisteront à la correction
Mais comme l’on pouvait s’y attendre, toutes les grandes villes ne sont pas logées à la même enseigne et certaines (et non des moindres) pourraient bien continuer à voir progresser le prix moyen de leur immobilier. Selon MeilleursAgents, sur les 30 plus grandes villes, pas moins de 10 d’entre elles affichent aujourd’hui un ITI égal ou sensiblement supérieur à 1 (soit un nombre de candidats à l’achat globalement similaire au nombre de vendeurs). Qu’il s’agisse de Toulouse (ITI de 1), Paris (1,2), Bordeaux (1,2) ou encore Lyon (1,3), les particuliers souhaitant y devenir propriétaires auront sans doute bien du mal à anticiper l’évolution à venir des prix, ceux-ci pouvant fluctuer de -3 à +3% au cours des six prochains mois.
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