Immobilier : hausse des prix et des transactions
Alors qu’on pensait les prix de l’immobilier ancien déjà très élevés dans certains secteurs, les professionnels ont enregistré une hausse globale de 1,5 % entre fin 2017 et début 2018 et une augmentation encore plus spectaculaire de 3,5 % en un an. Comme c’était déjà le cas précédemment, cette hausse est plus marquée dans les logements collectifs (+4,3 % de hausse des prix des appartements anciens), que dans les logements individuels (+2,9 % dans les maisons).
Moins de bien à vendre et des taux d’intérêt toujours bas : malgré des prix en hausse, les primo-accédants et les investisseurs achètent et ce rapidement ce qui tend à maintenir le volume des transactions à la hausse.
9 %
Le prix de l’immobilier plus nuancé en Île-de-France
Avec un prix moyen de 9 043 €/m², Paris dont les prix sont toujours en hausse, ne se hisse qu’à la 5ème place au classement des villes où les prix ont le plus augmenté durant les douze derniers mois. Le marché est porté par les petites surfaces, accessibles par les primo-accédants et les parents désireux de loger leurs enfants étudiants.
En région, les Hauts-de-Seine (92), le Val d’Oise (95), les Yvelines (78), le Val-de-Marne (94) et la Seine-Saint-Denis (93), participent à cette dynamique. En revanche, on note une baisse des prix de l’immobilier en Essonne (91) ainsi qu’en Seine-et-Marne (77).
Bordeaux plus stable, Lyon en tête
Ville préférée des français, ville où investir, ville où passer des vacances, Bordeaux a caracolé en tête de nombreux classements ces derniers mois. Une situation excessive qui a fait flamber les prix de l’immobilier dans la capitale girondine. Pour la même somme, on peut d’ailleurs s’offrir en moyenne 7 m² de moins aujourd’hui qu’il y a un an. Mais les professionnels le confirment, bien que la ville soit toujours 2ème du classement avec +6,8 % d’augmentation en un an, la tendance est désormais à la baisse. Les prix constatés depuis début 2018 ont chuté de -0,2 % environ et les agences immobilières locales confirment la baisse du volume des transactions.
A Lyon en revanche, avec des prix en augmentation de +9,8 % en un an, la reprise est annoncée et la ville se hisse en tête, suivi par Bordeaux, Rennes (+5,8 %) et Toulouse (+3,6 %). La ville suscite l’intérêt de nombreux investisseurs, pour la plupart des habitants de la région. Une situation plus stable qu’à Bordeaux qui a attiré des acheteurs de tous horizons, en réponse à un effet de mode.
Malgré cette dynamique, les villes de Nantes et de Nice voient le prix de leur immobilier ancien baissé légèrement. Le nombre de ventes semble fléchir lui aussi. Une tendance qui inquiète les professionnels locaux.
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