Quels sont les motifs de refus d’un prêt immobilier ?
Avant d’accorder un prêt immobilier, les banques passent au crible un certain nombre d’indicateurs qui révèlent la bonne tenue des comptes, mais aussi l’équilibre financier des demandeurs.
10 %
Dès lors, une banque peut refuser de financer un projet immobilier si elle constate des découverts répétés et des dépenses excessives. Le taux d’endettement de 33 %, récemment relevé par le HCSF à 35 %, est également un critère clé, de même que le reste à vivre une fois toutes les charges payées. Enfin, le type de contrat de travail, le secteur d’activité et la santé du demandeur sont primordiaux. Par exemple, un emprunteur de 40 ans, en CDI depuis 10 ans dans une grande entreprise, fera montre d’une bonne stabilité professionnelle.
Apport, découvert, assurance emprunteur : les clés pour obtenir un crédit immobilier
Heureusement, il existe plusieurs solutions pour obtenir un crédit immobilier malgré le refus d’une ou plusieurs banques. Solliciter un courtier permet tout d’abord d’obtenir des conseils avisés et de parvenir à un taux d’emprunt préférentiel. L’assainissement des comptes et le solde des autres prêts tels que les crédits à la consommation sont également un prérequis.
Outre les banques pour lesquelles il faut savoir jouer la concurrence, il peut également être pertinent de contacter d’autres assureurs pour l’assurance de prêt. En effet, bien que près de 85 % des emprunteurs signent directement l’assurance groupe proposée par la banque, les assureurs indépendants proposent souvent des conditions plus attractives qui permettent de réaliser plusieurs centaines d’euros d’économie chaque année.
Enfin, attention à l’apport personnel. Si certaines banques acceptent encore les crédits dits « à 110 % », c’est-à-dire qui incluent également les frais d’acquisition de type frais de notaire, toutes ne sont pas aussi complaisantes. Or, plus la part d’apport est importante, plus le crédit baisse. Il est donc important de solliciter ses proches (donation, prêt) ainsi que les prêts type 1 % proposés par de nombreuses entreprises. Pour les primo-accédants, notamment, les prêts progressifs dont les mensualités augmentent progressivement peuvent également représenter une bonne alternative.
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