Après avoir passé en revue, au fil des mois, le pouvoir d’achat immobilier des particuliers au sein des dix plus grandes villes françaises, le courtier Meilleurtaux nous livre aujourd’hui un palmarès portant sur l’ensemble de l’année 2013. Entre surprise, confirmation et déception, quelles ont été les villes les plus favorables aux candidats à l’achat ?
S’il est utile aux acheteurs potentiels de connaître le niveau des taux de prêt immobilier ou celui des prix, Meilleur taux fusionne ces deux indicateurs du marché afin de déterminer le pouvoir d’achat immobilier des français. Dévoilant chaque mois son Palmarès des taux de crédit, le courtier nous livre dans sa dernière publication son bilan d’une année 2013 qui a vu les écarts se creuser entre les différentes villes observées. Si les disparités entre les localités se sont accentuées, force est de constater que l’année écoulée aura été moins profitable aux candidats à l’achat que l’exercice 2012 qui a su quant à lui tirer pleinement partie de la baisse des taux.
2013 : entre baisse des prix contenue et maintien des taux
Si l’on en croit le courtier, le mouvement baissier affectant les prix de l’immobilier s’est révélé plus important qu’en 2012 mais la correction « est toutefois restée limitée, avec des variations comprises entre – 6 % et 0 %« . Meilleurtaux note ainsi un recul des prix de l’ordre de -1% à Paris et même une nette progression à Lille (+13%). Face à ce recul contenu des prix, les particuliers ont heureusement pu compter sur un maintien des taux d’emprunt à des niveaux relativement attractifs pour voir progresser leur pouvoir d’achat. « Si l’année 2013 restera marquée par le niveau historiquement bas des taux, ceux-ci sont restés globalement stables sur 12 mois. En moyenne les taux sur 20 ans sont passés de 3,47 % en janvier 2013 à 3,35 % en janvier 2014« , note ainsi Meilleurtaux.
Pouvoir d’achat immobilier : Montpellier et Strasbourg à l’honneur
Devant les évolutions disparates affichées tant par les prix que par les taux, les acquéreurs potentiels n’ont donc pas tous été logés à la même enseigne en cette année 2013. Dans le détail, Montpellier s’est imposé comme la ville bénéficiant du gain de pouvoir d’achat le plus important avec 5m² supplémentaires par rapport à l’année précédente (soit 67 m²). De son côté, Strasbourg a profité d’une baisse de 6% de ses prix pour s’adjuger le titre des « plus grandes surfaces ». En souscrivant un prêt immobilier correspondant à une mensualité de 1000 euros sur 20 ans, un emprunteur a ainsi pu s’offrir un logement de 83 m², bien plus que les 21 m² qu’il aurait pu acheter à Paris (chiffre stable par rapport à 2012).
Immobilier : les mauvais élèves 2013
Du côté des déceptions, Lille remporte la palme en perdant 9 m² de surface en seulement un an (58 m² contre 67 m² en début d’année 2013). La situation n’est guère plus glorieuse à Lyon ou à Nice puisqu’avec un pouvoir d’achat immobilier de respectivement 51 m² et 48 m², ces deux agglomérations ne gagnent qu’un ou deux mètres carrés et continuent de s’afficher comme deux des villes les plus chères de France (exception faite de Paris).
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