Cet été, la baisse des taux ne semble pas décidée à prendre des vacances. Dans sa dernière note de conjoncture, le courtier en ligne Cafpi souligne en effet que si le mois de juin s’est montré particulièrement favorable aux candidats à l’emprunt, le mois de juillet poursuit dans cette voie.
Crédit immobilier : la baisse des taux ne faiblit pas
Record après record, la question n’est désormais plus de savoir quand la hausse des taux refera surface mais plutôt quand les taux de prêt immobilier abandonneront leur orientation baissière. Les emprunteurs pensaient avoir vécu un mois de juin des plus attractif et pourtant, force est de constater qu’en ce début du mois de juillet le recul des taux ne semble pas décidé à tirer sa révérence. « Avec un taux fixe moyen de 2,70% sur 20 ans, ce mois de juillet bat le mois précédent et ses 2,79%« , note ainsi Cafpi dans sa dernière Météo des taux.
Pas de hausse des taux avant la rentrée
Pour le courtier, ces conditions extrêmement avantageuses trouvent notamment leur source dans la politique particulièrement accommodante qu’applique la BCE (Banque centrale européenne) à l’égard des établissements prêteurs. Une situation profitable à ceux qui souhaitent souscrire un crédit immobilier et qui « devrait perdurer tout l’été et assurer une bonne année pour le crédit immobilier« , puisque, comme le souligne Cafpi, « les demandes de prêts et les volumes distribués se maintiennent« .
Taux, prix, PTZ, le pouvoir d’achat des ménages progresse
Si les taux bas devraient donc poursuivre pour un temps leur travail de solvabilisation, ils ne sont toutefois plus les seuls à oeuvrer en faveur du pouvoir d’achat des ménages et peuvent cette fois-ci compter sur un mouvement de recul des prix tendant à se généraliser. « Dans des villes comme Metz ou Rouen, où les prix viennent de connaître de nets fléchissements, le pouvoir d’achat immobilier augmente respectivement de 16,11% et de 17,99% : c’est une chambre de plus dans les deux cas !« , précise-t-il.
Seule ombre venant ternir ce tableau idyllique, l’absence remarquée des primo-accédants sur le marché pourraient cependant s’estomper devant la revalorisation du prêt à taux zéro annoncée par le gouvernement. Cafpi regrette toutefois à ce sujet les limitations imposées à la réintégration de l’immobilier ancien au sein du dispositif (obligation de travaux, restriction à certaines zones rurales).
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