Si l’on en croit le dernier Palmarès du crédit publié par Meilleurtaux, les écarts entre les taux de prêt immobilier les plus bas et les plus élevés semblent devoir se réduire en ce mois d’octobre 2015.
Entre baisse des taux et stabilisation, la concurrence fait rage
Dévoilant cette semaine la dernière édition de son baromètre du pouvoir d’achat immobilier, le courtier en ligne Meilleurtaux fait la part belle au mouvement baissier qui affecte actuellement les taux de prêt immobilier. Un recul qui partage aujourd’hui le devant de la scène avec une tendance à la stabilisation et qui a complètement supplanté la hausse que l’on pouvait encore observer les mois précédents. En effet, parmi les 10 plus grandes villes françaises passées en revue par le courtier, seule Nantes se laisse encore gagner par la remontée des taux, présentant un taux sur 20 ans passé de 2,08% en septembre à 2,15% en octobre. Le reste de ce classement se révèle des plus favorables aux emprunteurs, se partageant entre statu quo (pour 6 villes) et repli (dans 3 villes).
Les taux de prêt s’harmonisent progressivement
Si la concurrence que se livrent aujourd’hui maintien et baisse des taux représente une information que les candidats à l’achat sauront apprécier à sa juste valeur, il ne s’agit toutefois pas là du seul enseignement délivré par l’étude. En effet, le courtier constate dans le même temps une indéniable harmonisation des taux, notamment en ce qui concerne les prêts immobiliers sur 15 et 25 ans. Avançant jusqu’ici en ordre dispersé, les grandes villes marchent désormais d’un seul et même pas. Pour un emprunt sur 15 ans, les dix villes (sans exception) affichent le même et unique taux de 1,80% alors qu’il y a à peine un mois des écarts de 15 points de base pouvaient être constatés. Quant aux crédits de longue durée (25 ans), ils évoluent selon les villes entre 2,45% et 2,65% (soit un écart de 20 points de base contre 30 points en septembre).
Sur ce point, Meilleurtaux rejoint donc ici son concurrent Empruntis. « Outre la baisse, il faut également noter que les écarts entre régions se réduisent sur les durées les plus prisées. D’une zone à l’autre, les banques tendent ainsi à appliquer les mêmes barèmes », soulignait le courtier en début de semaine.
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