En dévoilant son étude semestrielle, le courtier en ligne Ace Crédit s’est également attaché à dresser le portrait type de l’emprunteur. L’occasion pour lui de souligner les nettes disparités existant entre les souscripteurs d’un prêt immobilier de province et ceux résidant en Ile-de-France.
Les taux de prêt ont baissé de 0,10% en 2013
Dans sa dernière publication, le courtier Ace Crédit livre non seulement un bilan de l’année 2013 mais également ses perspectives pour 2014. Après avoir observer les taux de prêt immobilier se replier mois après mois jusqu’à atteindre leur plus bas en mai dernier (à 2,75%), « le secteur a alors redouté une remontée plutôt rapide des taux sur la seconde moitié de l’année… qui n’a pas eu lieu !« . Si l’on en croit le courtier, sur l’ensemble de l’année 2013 les taux de prêt auraient ainsi reculé de -0,10%.
Pas de hausse des taux en 2014
Sur le front des prévisions à plus ou moins long terme, Joël Boumendil se veut relativement rassurant. « Nous ne prévoyons pas d’augmentation importante des taux dans les prochains mois, même si le projet de titrisation des crédits immobiliers laisse prévoir une hausse des taux. En revanche, nous pensons que les banques assoupliront un peu leurs critères d’octroi des prêts immobiliers, qui ont pu paraître trop sélectifs sur les deux derniers mois de 2013« , déclare ainsi le fondateur et PDG du groupe ACE.
Des crédits deux fois plus élevés en Ile-de-France
Au côté des bilans et perspectives, cette étude est également l’occasion pour ACE de pointer du doigt les nombreuses différences pouvant exister entre les emprunteurs. En effet, selon le courtier, un candidat à l’emprunt résidant en Ile-de-France souscrira un prêt pour un montant moyen quasiment deux fois plus élevé que s’il résidait en province. « Nous constatons une énorme disparité entre l’Ile-de-France où le montant moyen emprunté a été de 277 500 euros en 2013 et la province où le montant moyen emprunté est de 147 000 euros, ce qui équivaut à 47% de moins !« , note à ce sujet Joël Boumendil. Des chiffres auxquels il convient d’associer les niveaux de ressources des ménages. Si les emprunteurs franciliens sont 56% à gagner entre 25.000 et 49.000 euros par an, les provinciaux ne sont quant à eux que 46% à dépasser ce seuil de 25.000 euros annuels.
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