« Nettoyer et renforcer les banques », « relancer le crédit » et enfin « fournir une aide vitale pour les propriétaires immobiliers et les entreprises », voilà donc les principaux objectifs visés par le nouveau plan anti-crise que s’apprête à adopter le gouvernement américain.
Présenté par le récemment nommé secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, le plan de relance version 2009 a été approuvé, ce mardi 10 février, par les sénateurs à 60 voix contre 37. S’il faudra attendre encore quelques jours avant que le Sénat et la Chambre des représentants ne s’accordent sur la version finale du texte, les grandes lignes du plan Geithner ont d’ores et déjà été dévoilées.
Axe majeur du précédent plan de relance (le plan Paulson de 700 milliards de dollars mis en place il y a quelques mois et qui n’a pas su satisfaire les attentes) la recapitalisation des banques devrait là encore jouer un rôle central. Timothy Geithner propose ainsi d’attribuer à cette tache les quelques 350 milliards encore disponibles du plan Paulson afin de restaurer la confiance entre les différents établissements bancaires et relancer la machine du prêt (notamment le prêt immobilier).
Près de 500 milliards de dollars devraient également être consacrés à l’instauration d’une structure particulière destinée à racheter les produits « toxiques » que les banques conserveraient encore dans leurs bilans (subprimes et autres). En cas de nécessité, 1.000 milliards pourraient même être injectés dans ce « fond d’investissement public-privé », sorte de « bad-bank » (banque poubelle).
L’aide aux propriétaires immobiliers et aux petites entreprises constitue enfin le troisième volet du plan imaginé par Geithner. Afin de relancer le prêt aux particuliers et aux entreprises , la Réserve fédérale pourrait être amenée à racheter une multitude de titres obligataires adossés à ces crédits. Là encore, le secrétaire au Trésor estime à 1.000 milliards de dollars le coût de cette opération.
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