A l’heure où l’immobilier entame son premier temps fort de l’année et tient salon sur salon, les scénarios vont bon train pour prédire comment se comporteront les taux de prêt au cours des mois à venir. Si pour certains une remontée des taux apparaît inéluctable, VousFinancer.com estime que plusieurs mois pourraient passer avant d’observer un quelconque mouvement haussier.
2014 : les banques devront faire des efforts
Après un mois de janvier relativement stable, un mois de février qui a vu la demande de crédits régresser et un début du mois de mars marqué par une baisse notable des taux, on est aujourd’hui en droit de se demander ce que nous réserve le secteur du prêt immobilier pour le reste de cette année 2014. Une année qui, si l’on en croit le courtier VousFinancer.com, « pourrait être plus compliquée » que la précédente. Si les établissements prêteurs ont progressivement vu la manne financière des rachats de crédit se tarir et ne réitéreront sans doute pas les bonnes performances obtenues en 2013 (+57% de production de prêts immobiliers sur un an), ils devraient toutefois consentir à quelques efforts pour ne pas gripper une demande encore convalescente. C’est en tout cas ce qu’estime Jérôme Robin, président fondateur du courtier qui note à ce sujet que « dans le contexte actuel où la demande est encore timide, les banques vont donc cette année encore se livrer à une forte concurrence et tout mettre en ½uvre pour proposer des taux compétitifs, qui pourraient même encore légèrement baisser« .
Taux de crédit : pas de hausse en vue
Si, comme ses confrères, Jérôme Robin considère que les niveaux affichés à moyens termes par les taux de prêt immobilier seront essentiellement dictés par les taux d’emprunt d’Etat (OAT), il précise que si une orientation haussière semble attendue par bon nombre d’observateurs, celle-ci ne devrait toutefois pas intervenir « dans les prochains mois, car les banques ont conscience de l’importance du niveau des taux d’intérêt et de l’impact négatif que pourrait avoir une telle hausse sur un marché en phase de stabilisation« .
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