Si la grande majorité des observateurs relayent la stabilité affichée actuellement par les taux de prêt immobilier, ABCourtage tente de se démarquer en évoquant également les baisses minimes qu’il a pu constater en ce mois de février. Pour le courtier, il s’agit peut être là des ultimes mouvements baissiers dont les emprunteurs pourront bénéficier avant une probable remontée des taux.
Taux de crédit : une baisse des plus timides
En matière de taux d’emprunt, l’accalmie règne en maître en ce début d’année 2014. Un statu quo qui, après le repli observé fin 2013, traduit une nette incertitude quant aux perspectives à venir. Si la prudence semble devoir s’imposer comme le mot d’ordre des différentes publications d’experts, ABCourtage tente de tirer son épingle du jeu en axant sa communication sur les légères corrections qu’il a pu observer ce mois-ci. Le courtier a en effet constaté d’infimes mouvements de repli opérés par les banques sur leurs barèmes de taux (-0,05% en moyenne). Des baisses que certains qualifieraient aisément de stagnation mais qui permettent toutefois aux candidats à l’emprunt de négocier leur prêt immobilier « à des taux moyens allant de 3,10% sur 15 ans, de 3,40% sur 20 ans, et de 3,85% sur 25 ans« .
Les banques jouent la carte de la séduction
Pour le courtier, de tels ajustements (même infimes), traduisent la volonté des établissements prêteurs de s’attirer une nouvelle clientèle. Si les rachats de crédit ont représenté une part importante de leur activité en 2013, cette manne tend désormais à se tarir. « Les banques ont bien compris qu’elles ne pouvaient plus compter que sur des taux attractifs pour séduire de futurs candidats à l’acquisition« , explique ainsi ABCourtage.
Des taux de prêt dépendants des marchés financiers
Concernant les perspectives à plus ou moins court terme, le courtier adopte un discours qui fait désormais consensus. Si une probable remontée des taux de crédit est à attendre, ceux-ci s’affichent actuellement à des niveaux particulièrement attractifs qui pourraient même « encore s’infléchir légèrement« . Toutefois, leur évolution dépendra avant tout de l’orientation prise par les OAT 10 ans, eux-mêmes soumis aux décisions d’une Banque centrale européenne pour l’heure relativement accommodante.
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