Si les courtiers n’ont eu de cesse, dans leurs récentes publications, de mettre en lumière le mouvement baissier qui affecte actuellement les taux de prêt immobilier, c’est désormais au tour de l’Observatoire Crédit Logement / CSA de souligner les conditions particulièrement avantageuses dont bénéficient aujourd’hui les candidats à l’emprunt. Dans sa dernière note de conjoncture, l’Observatoire constate ainsi que la baisse des taux s’est sensiblement accélérée depuis le début de l’année 2014.
La baisse des taux persiste et signe
Après s’être interrogés sur une possible remontée des taux de prêt immobilier, les emprunteurs sont désormais en droit de se demander jusqu’où ces derniers baisseront. En effet, s’ils ont pu profiter de taux en léger repli lors des deux premiers mois de l’année, le mois de mars a une nouvelle fois répondu à leurs espérances en accueillant un mouvement baissier relativement marqué. Une situation déjà évoquée par les différents courtiers mais que vient aujourd’hui confirmer l’Observatoire Crédit Logement / CSA.
Les taux se sont repliés plus rapidement en mars
Concrètement, le taux moyen de prêt immobilier observé en mars accuse une correction lui permettant de retrouver le niveau qui était le sien en août 2013 (soit 3% contre 3,04% en février). En pleine saison immobilière, le mouvement baissier entamé au troisième trimestre 2013 (après une progression de 19 points de base entre juin et octobre) s’est donc poursuivi en 2014. L’Observatoire va même plus loin en précisant que les taux d’emprunt « ont diminué plus rapidement au cours du 1er trimestre 2014, cédant 8 points de base« .
Dans le détail, si les taux appliqués à l’achat d’un logement neuf n’ont que faiblement reculé depuis le début de l’année (3,06% contre 3,08% en décembre), la correction s’est faite plus marquée en ce qui concerne l’achat dans l’ancien (3,03% contre 3,12%) et les prêts souscrits pour financer d’éventuels travaux (2,98% contre 3,08%). Pour l’Observatoire, un tel repli signifie que « les taux des crédits immobiliers sont maintenant propices à l’expansion de la demande« . Une demande dont la Banque de France a récemment souligné le manque de dynamisme (voir notre article).
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