Prêt immobilier : hausse des taux au 2ème semestre

A l’instar d’Empruntis qui enjoignait la semaine dernière les candidats à l’achat à se décider rapidement (voir notre article), le courtier Immoprêt évoque dans une récente publication la probable remontée des taux de prêt immobilier au cours de la seconde moitié de l’année 2014.

Taux de crédit : de nouvelles baisses à venir

Après avoir vécu une année 2013 relativement faste, les professionnels du crédit s’interrogent désormais sur ce que leur réserve l’avenir. Si les études et autres notes de conjoncture se multiplient pour mettre en lumière la stabilité affichée par les taux en ce début d’année 2014, Immoprêt livre pour sa part des perspectives relativement précises. Constatant le calme plat régnant actuellement sur les taux d’emprunt, le courtier en ligne rompt avec la prudente réserve de ses concurrents et n’hésite pas à évoquer de futurs mouvements de repli. « Dans les 3 prochains mois, des baisses pourraient se produire en raison du démarrage de la saison immobilière début mars« , peut on ainsi lire dans sa dernière publication.

Des taux en hausse en deuxième partie d’année

S’il s’agit là d’un scénario à même d’alimenter l’attentisme des candidats à l’achat, ceux-ci ne disposeront toutefois que de peu de temps pour concrétiser ou non leur projet immobilier. Les possibles corrections que le courtier pronostique pour les prochains mois pourraient céder la place à de nouvelles remontées et ce, dès le second semestre 2014.

C’est d’ailleurs sur cette seconde partie de l’année que le courtier entend désormais attirer l’attention. Un semestre au cours duquel l’évolution des taux de prêt immobilier dépendra très certainement des décisions prises par la BCE (Banque centrale européenne). Si l’on en croit Ulrich Maurel, le fondateur d’Immoprêt, la BCE « souhaitera surement commencer à limiter les risques d’inflation liés à une reprise économique sur la zone euro. Si cette tendance se confirme, nous assisterons au 2ème semestre à une hausse du taux directeur, pour sensibiliser les gouvernements et les établissements bancaires« . Une situation qui se traduira inévitablement par une hausse certes modeste mais bien réelle des taux d’emprunt.