Des taux d’intérêt d’emprunt à leur plus bas niveau depuis 2017
Les spécialistes de l’économie ne cessent de le répéter, les taux d’intérêt des prêts immobiliers vont repartir à la hausse. Pourtant, cette tendance, qui était déjà annoncée l’année dernière, tarde à arriver. C’est même plutôt l’inverse. Depuis l’été 2017 en effet, la baisse progressive et constante continue de satisfaire les futurs acheteurs et notamment les primo-accédants qui peuvent ainsi emprunter davantage.
1,43 %
Car la baisse des taux concerne l’ensemble des prêts immobiliers, qu’importe leur durée. S’il est possible aujourd’hui de bénéficier de taux inférieurs à 1 % pour des crédits sur 10 ou 15 ans, les prêts contractés sur 20, 25 voire même 30 ans, permettent de profiter de conditions de financement malgré tout très avantageuses : il est ainsi possible de trouver actuellement des taux allant de 1,50 % sur 20 ans à 1,70 % sur 25 ans.
Taux bas : une stratégie bancaire pour faire face à la hausse des prix
Ces taux en baisse sont dopés par les banques qui rivalisent de stratégies commerciales pour atteindre leurs objectifs annuels. A la recherche de nouveaux clients et notamment de jeunes acheteurs ou d’acquéreurs à la situation stable et aux revenus confortables, les organismes financiers consentent à accorder des taux parfois négatifs sur des durées importantes, sans apport personnel et même en sur finançant certains projets. Autrement dit, en assumant également les frais d’acquisition par exemple.
18 ans ½
Notons que ces taux bas servent également à compenser une autre évolution constante mais celle-ci beaucoup plus pénalisante pour les futurs acquéreurs, celle de la hausse des prix de l’immobilier dans certaines zones géographiques en tension et notamment dans les grandes villes. Ainsi, 262 150 € sont aujourd’hui nécessaires pour acheter un appartement avec deux chambres en France. Une somme supérieure de 3 500 € par rapport à janvier 2018. La hausse moyenne des prix est de l’ordre de +1,35 % depuis le début de l’année mais dans certaines agglomérations, c’est bien au-delà : +27,7 % en 6 mois à Ajaccio, +26,8 % à Arcachon, +25,6 % à Annecy-le-vieux ou encore +13,3 % à Aubagne.
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