Ne cessant de s’affirmer au fil des semaines, l’attractivité affichée actuellement par les taux de prêt immobilier n’est finalement que l’aboutissement d’un mouvement de repli quasi ininterrompu débuté il y a maintenant près de 3 ans. Partant de ce principe, le courtier Immoprêt a tenté de déterminer comment les différentes facettes d’un crédit immobilier ont pu évoluer au cours de cette période.
Les français empruntent de plus en plus
A en croire le courtier, si les taux se sont nettement orientés à la baisse entre 2012 et 2014, il n’en est toutefois pas allé de même pour ses autres caractéristiques observables. Immoprêt note ainsi que, à l’exception d’une durée d’emprunt restée relativement stable au cours de ces années (244 mois soit un peu plus de 20 ans) , montant moyen et apport personnel ont nettement progressé. Dans le détail, la baisse des taux a non seulement permis de solvabiliser certains ménages mais a également autorisé les emprunteurs à s’endetter pour des montants plus importants. Etabli en 2012 à 144.690 euros, le montant moyen emprunté a ainsi progressé de 4,07% pour se porter aujourd’hui à 150.575 euros. Sur cette période (de 2012 à 2014), l’emprunteur lambda (dont le revenu s’élève à 2278 euros) a ainsi souscrit un crédit immobilier pour un montant moyen de 147.859 euros.
L’apport personnel progresse à grand pas
Autre élément revu à la hausse entre 2012 et 2014, l’apport personnel a bondi de 17,57% au cours de ce laps de temps (passant de 24.200 à 28.452 euros). Si certains pourraient s’étonner qu’en ces heures de crise les ménages puissent disposer d’un apport personnel de plus en plus conséquent, Immoprêt souligne que ce chiffre ne traduit simplement qu’une plus grande proportion de « projets d’acquisition mieux préparés« . D’ailleurs, Ulrich Maurel explique à ce sujet que, “contrairement aux idées reçues, l’apport n’est pas indispensable« . Le président fondateur du courtier précise avoir « déjà financé plusieurs clients dans ces conditions depuis le début de l’année 2014. Mais alors les banques regardent le saut de charge (différence entre la situation en location et comme propriétaire) et/ou la tenue des comptes”.
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