Crédit immobilier : comment acheter seul lorsque l’on est au chômage ?
Pour se prémunir contre les risques d’impayés, les banques exigent généralement de la part de leurs clients des garanties minimales telles qu’une épargne, des comptes scrupuleusement suivis, mais aussi un emploi stable. Dans le cas où le futur acquéreur souhaite mener à bien un achat immobilier tout en étant sans emploi, les spécialistes conseillent de s’adresser en premier lieu à sa banque historique. En effet, elle sera plus en mesure de retracer les habitudes financières du client qu’une nouvelle banque qui accordera difficilement sa confiance.
En outre, les allocations versées par pôle emploi offrent une garantie précieuse pour qui souhaite contracter un prêt ou bénéficier d’une assurance-emprunteur.
Alors que le chômage est reparti à la hausse ces derniers mois, les futurs acheteurs en situation de précarité sont de plus en plus nombreux. Ceux qui le souhaitent peuvent compter sur des dispositifs d’aide tels que le PAS (Prêt accession sociale) ou le PTZ (Prêt à taux zéro) à la condition de respecter les plafonds de ressources.
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L’un des deux conjoints est sans emploi : quelles sont les conséquences sur le prêt ?
Acheter à deux est toujours plus sécurisant pour le couple comme pour la banque. En effet, la responsabilité vis-à-vis des dettes est partagée et le prêt est garanti par les deux partenaires. Deux co-contractants offrants des profils emprunteurs avantageux représentent de ce fait une aubaine pour obtenir des conditions de financement favorables. Mais si l’un des deux partenaires est sans emploi, par choix ou suite à un licenciement par exemple, les banques peuvent s’appuyer sur les garanties du conjoint salarié pour établir leur offre.
Qui plus est, lorsqu’une assurance-prêt est contractée, ce qui représente la majorité des cas, l’important pour le prêt est d’être couvert en totalité. Les quotités peuvent dès lors être différentes et réparties entre les deux conjoints en fonction de la situation de chacun. Le conjoint salarié pourra par exemple assumer 70 % de l’assurance.
Assurance prêt et perte d’emploi
Dans certains cas, la perte d’emploi survient après la signature du prêt. Dès lors, les ménages qui ont choisi la garantie perte d’emploi peuvent espérer une aide de la part de leur assureur. En cas de licenciement, et de licenciement seulement, ce dernier peut en effet se substituer au client pour le remboursement de tout ou partie des mensualités. Et ce, pour une durée qui dépend de l’offre choisie.
Cette garantie n’étant pas obligatoire, elle n’est donc pas automatique. De nombreux ménages dont la situation est stable au moment de la signature du prêt, préfèrent en effet ne pas s’assurer contre la perte d’emploi pour ne pas alourdir leurs cotisations.
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