Plus d’acheteurs que de vendeurs au premier trimestre 2019
Pour près de 70 % des futurs acheteurs, c’est le bon moment pour accéder à la propriété immobilière. Ces mêmes candidats à l’achat sont d’ailleurs 79 % à penser que les taux bas leur permet de booster leur capacité d’emprunt. En ce printemps 2019, l’investissement dans la pierre reste un objectif, et un bon moyen de se constituer un patrimoine pour de nombreux ménages français.
Malgré un marché dynamique, certains cabinets d’étude estiment qu’il y a, aujourd’hui, 1 vendeur seulement pour 1,5 acheteurs. Un ratio qui accroît les difficultés à trouver le bien idéal, et représente une préoccupation pour 73 % des acheteurs. Un chiffre en hausse de 6 points par rapport à l’année précédente.
Dans ce contexte, les futurs acquéreurs sont, de ce fait, plus nombreux à accepter de faire des concessions concernant la surface du logement recherché ou sa localisation. Les porteurs de projets sont respectivement 44 % et 30 % à envisager de revoir leur copie.
3,1 millions
C’est en Île-de-France que le marché de l’immobilier est le plus dynamique
Dans l’hexagone, 1 acheteur sur 4 est francilien alors que la part est de 1 sur 5 en ce qui concerne les vendeurs. Pour 6 acquéreurs d’Île-de-France sur 10, acheter un logement est souvent digne d’un vrai parcours du combattant, et nécessite un projet solide.
Si 29 % des acheteurs estiment que les biens à Paris et en Île-de-France se vendent très rapidement (contre 26 % pour le reste du territoire), c’est évidemment une bonne nouvelle pour les vendeurs qui réalisent pour la plupart des transactions express souvent au prix fixé.
Une tendance qui peut sembler surprenante quand on sait qu’à Paris, le prix moyen des logements a récemment franchi la barre symbolique des 10 000 €/m², ce qui impacte également les montants affichés dans de nombreuses villes limitrophes.
Bien que, pour 65 % des futurs acheteurs en Île-de-France et 58 % dans les autres régions de France, ces prix sont trop élevés, les montants affichés ne semblent pas dissuader les acheteurs les plus pressés. Il faut dire que 40 % des acheteurs et 35 % des vendeurs franciliens pensent que les prix pourraient encore augmenter dans les 6 prochains mois.
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