Des millions de salariés au chômage partiel en 2020
Publiés fin janvier 2021, les chiffres du ministère du Travail font état de 7 millions de salariés mis au chômage partiel en mars 2020, 8,4 millions en avril et 2,4 millions en décembre. Une situation qui donne, certes, lieu à des indemnités, mais celles-ci vont être revues à la baisse le 1er mai prochain. Jusqu’à cette date, « l’employeur doit verser au salarié une indemnité correspondant à 70 % de son salaire brut par heure chômée, soit environ à 84 % du salaire net horaire », rappelle le site service-public.fr. À partir du 1er mai, l’indemnité passera à 60 % du salaire brut.
www.economie.gouv.fr : « L’entreprise peut solliciter une allocation d’activité partielle (…) si elle se trouve dans l’un des cas suivants : elle est concernée par les arrêtés prévoyant une fermeture, elle est confrontée à une baisse d’activité (…), il lui est impossible de mettre en place les mesures de prévention nécessaires (…). »
Autant de baisses de salaire qui peuvent peser lourd sur le budget des ménages et entacher les projets immobiliers.
La durée du chômage partiel, l’apport personnel et le secteur d’activité scrutés à la loupe par les banques
Car si l’apport personnel est de plus en plus important pour obtenir un crédit immobilier, l’obtention d’un CDI sonne comme une évidence. Relaté par Le Figaro, un sondage du courtier Vousfinancer, avance le faible chiffre de 1,2 % des emprunteurs en CDD et 3,2 % pour les couples dont l’un des deux seulement est en contrat à durée déterminée. 87 % des ménages ayant contracté un emprunt via le courtier ont donc au préalable signé un CDI.
Mais est-ce suffisant ? Pas forcément. Car l’épidémie de Covid-19 qui a frappé la France à partir de mars 2020, a conduit de nombreuses entreprises à fermer leurs portes ou à réduire leur activité, en tous cas temporairement. En conséquence de quoi, des milliers de salariés ont été mis au chômage partiel tout en étant pourtant en CDI.
Selon la durée du chômage partiel et le secteur d’activité de l’entreprise, les banques peuvent se montrer plus ou moins souples pour accorder un prêt immobilier. L’ancienneté dans l’entreprise ainsi que le niveau d’épargne disponible sont dès lors des critères essentiels. Les salariés d’entreprises liées au tourisme, à l’hôtellerie, la restauration, l’événementiel ou encore l’aéronautique peuvent quant à elles, essuyer davantage de refus. Reste que chaque situation est différente et toutes les banques n’adoptent pas les mêmes politiques commerciales. Le mieux reste encore de comparer les offres et solliciter les conseils d’un courtier. Si cela est possible et que le chômage partiel n’est que temporaire, il peut également être pertinent de différer son projet de quelques mois.
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