Quels avantages y a-t-il à acquérir en nue-propriété ?
Diviser un bien immobilier entre usufruitier et nu-propriétaire présente de nombreux atouts pour les deux avec des finalités différentes. Si l’investisseur a besoin de liquidités, résultant de la perception des loyers, il est préférable d’acquérir l’usufruit. Mais si celui-ci n’a pas comme nécessité première de bénéficier de revenus complémentaires, alors il est plus pertinent de se diriger vers l’achat en nue-propriété.
Une solution offrant de nombreux avantages :
- Exonération de l’IFI
En disposant uniquement du droit de propriété, le nu-propriétaire n’est pas soumis à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Instaurée par la loi de finances 2018 depuis début janvier, cette nouvelle taxe concerne exclusivement le patrimoine immobilier. Or, c’est l’usufruitier qui en est redevable. La nue-propriété devient un investissement attribuant une réduction de l’assiette IFI.
- Devenir propriétaire à moindre frais
Grâce à une décote de près de 40 % sur le prix d’achat, l’investissement en nue-propriété s’avère accessible pour de nombreux ménages.
Ainsi, ils peuvent se constituer un patrimoine immobilier à moindre coût. Patrimoine qu’ils pourront utiliser comme bon leur semble plus tard (revente, habitation, donation…).
- Anticiper sa retraite
Le principe de ce placement est de financer un bien immobilier dès maintenant pour bénéficier pleinement des gains plus tard. Investir en nue-propriété est une solution sûre imposant peu de contraintes et une rentabilité garantie.
Elle constitue donc un investissement à long terme, idéal pour se constituer un patrimoine en vue de son retrait de la vie active.
- Pas de fiscalité
L’usufruitier est contraint de payer la taxe foncière et se charge des contraintes administratives et de la bonne gestion du logement. Lorsque la période de démembrement arrive à son terme, la pleine possession revient au nu-propriétaire sans qu’il n’ait à assumer de frais supplémentaires.
En quoi consite la nue-propriété ?
Lors d’un achat en nue-propriété, l’un des investisseurs acquiert les « murs » du bien et l’autre possède l’usufruit et utilise le logement comme il l’entend. Le premier peut, par exemple, vendre ou louer le logement alors que le second peut y habiter, obtenir les loyers (…)
En contrepartie de cet avantage financier, l’usufruitier supportera les taxes et contraintes administratives contrairement au nu-propriétaire.
La convention de démembrement contractualise cette séparation et engage chacun des deux parties pour une durée comprise entre 15 et 20 ans. Cette durée d’engagement est couramment appelée démembrement.
Le prix d’achat du bien immobilier, acquis en démembrement pour une durée de 15 ans, est de 250 000 euros.
Dans ce cas, le nu-propriétaire a une décote de 40 % sur cette valeur. Il doit donc verser 100 000 euros pour l’acquisition du logement.
L’usufruitier complétera cette somme en payant les 150 000 euros manquants.
La pleine propriété reviendra à la personne ayant la nue-propriété au bout des 15 années de démembrement.
L’usufruitier peut être un bailleur social qui percevra les loyers et devra entretenir le logement. En fonction des modalités précisées dans le contrat, le bailleur social peut assurer les travaux de rénovation à sa charge.
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