Engouement croissant et rentabilité
Les banques en ligne et banques numériques ne cessent de voir leur carnet d’adresse de clients grossir. Ces nouveaux acteurs du secteur de la finance attirent de plus en plus de particuliers, grâce à la prolifération des smartphones et la rapidité des opérations bancaires effectuées.
Des arguments qui séduisent la plupart des épargnants, notamment les hommes jeunes entre 18 et 35 ans. Comme en atteste les statistiques de N26, néobanque allemande dont 60 % de ses clients figurent dans cette tranche d’âge.
La France n’est pas en reste, Compte Nickel, implanté depuis 2014, comptabilise pas moins de 800 000 clients ce qui en fait un acteur majeur du marché. À titre comparatif, N26 fait état de 200 000 clients et les néobanques lancées en 2017, à l’instar d’Orange Bank et C-Zam comptent respectivement 100 000 et 115 000 clients.
Pour l’heure la priorité de ces nouveaux acteurs est d’élargir leur clientèle et leur zone d’influence.
Le responsable France de Revolut (néobanque britannique), Benjamin Belais, décrit les priorités du groupe ainsi
Notre objectif numéro un est l’acquisition de clients avant l’augmentation des usages qui sont faits de nos services.
En effet, leur modèle économique basé sur de faibles charges et des revenus bien inférieurs à ceux des banques classiques, n’est rentable qu’à partir d’un certains seuil. D’où la nécessité d’augmenter leur nombre souscripteurs et de diversifier leurs services, tout en conservant leur identité.
Proposer des services complémentaires innovants
Afin de continuer à développer son influence et fidéliser ses clients, ces nouvelles banques comptent poursuivre leur stratégie de services à bas prix. De plus, certaines proposent déjà des cadeaux d’entrée, axée sur d’autres produits qu’elles produisent : Orange bank offrait 40 € à tout client ayant déjà souscrit à ses services de télécom.
En parallèle, les néobanques mettent en place de nouveaux services, comme la possibilité de souscrire à un crédit à la consommation, à un prêt immobilier ainsi que d’autres produits de placements…
Ces nouvelles offres se veulent plus pertinentes et adaptées à la situation de chaque profil client, dont l’efficacité et la fidélisation est encore à démontrer.
Les nouveaux acteurs de la finance doivent rivaliser avec les grandes institutions bancaires, disposant d’un capital sympathie et d’une marge de manoeuvre supérieure.
Qu’est ce qu’une néobanque ?
Contrairement à ses aînées, les banques en ligne, une néobanque est destinée à être mobile first, c’est à dire uniquement disponible sur smartphone.
Elles peuvent être issues de banques classiques souhaitant s’implanter sur ce marché spécifique, c’est le cas d’Hello bank! néobanque de BNP Paribas. Dans d’autres cas, elles peuvent être le fruit de start-up voulant développer un établissement bancaire en partenariat ou non avec des prestataires traditionnels.
L’objectif des néobanques est de proposer des services innovants spécifiques aux mobiles afin de faire évoluer le marché. Pour cela, elles s’appuient sur les besoins quotidiens et les habitudes de leurs utilisateurs.
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