Taux de détention des crédits : une nouvelle dégradation en 2021 après une année 2020 en baisse
« Le taux de détention des crédits par les ménages recule légèrement en 2019. (…) Toutefois, le sentiment d’une nette amélioration de leur situation financière et budgétaire laisse présager un redressement des intentions de crédits immobiliers pour 2020. » Voici ce qu’on pouvait lire dans la 32ème édition de l’Observatoire des Crédits aux Ménages (OCM), publiée le 29 janvier 2020.
C’était sans compter sur l’épidémie de Coronavirus qui a bousculé nombre de certitudes et de prévisions. Aussi, le taux de détention des crédits (crédits immobiliers et à la consommation) par les ménages qui s’établissait à 47,8 % en 2018 contre 47,4 % en 2019 s’est affiché à 46,5 % pour l’année 2020. Et l’OCM de révéler que les intentions d’emprunt via un nouveau crédit sont toujours à la baisse en cette nouvelle année 2021.
Le crédit pèse de moins en moins lourd sur le budget des ménages
Malgré ces chiffres, les ménages qui détiennent un crédit sont de plus en plus sereins en ce qui concerne leur situation financière. Il faut dire que les opérations de renégociations et de rachats de crédits sont sans cesse plus nombreuses. Quant aux conditions de financement, elles tiennent aujourd’hui davantage compte du « reste à vivre » et du taux d’endettement des ménages que dans les années 80.
88,7 %
En 2019 déjà, 86 % des ménages emprunteurs jugeaient le poids des charges liées aux mensualités de leur prêt, acceptables. Un sentiment qui s’est encore amélioré en 2020 malgré la crise sanitaire.
Le nombre de crédits immobiliers en hausse malgré la crise sanitaire
À bien des niveaux, les années 2018 et 2019 ont été exceptionnelles pour la production de crédit immobilier. En raison des taux bas et des conditions de financement notamment. Ainsi, le taux de détention des crédits immobiliers s’est établi à 31,1 % en 2019 contre 31,4 % en 2018. Malgré la crise, l’année 2020 a permis de retrouver son plus haut niveau avec 31,4 % de ménages détenteurs d’un crédit immobilier. De même, la part des primo-accédants s’élevait à 23,6 % en 2019, elle est passée à 24,2 % en 2020. Des niveaux jamais atteints depuis 25 ans.
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