Les avantages de l’habitat participatif
Au départ d’un projet d’habitat participatif, il y a souvent un terrain qui permet d’accueillir, à terme, plusieurs maisons neuves ou un immeuble. Les participants élaborent ensuite un projet global, des plans à la construction puis à la gestion.
Les ménages qui se lancent dans ce type de projet y voient la possibilité de choisir avec précision leur environnement, les matériaux utilisés pour la construction, mais aussi leurs voisins qui partagent souvent les mêmes valeurs.
L’habitat collectif permet, en outre, de créer des espaces communs qui favorisent le développement de l’esprit communautaire. Enfin, selon le mode de construction et de gestion choisi, cela permet de réduire les frais, notamment ceux liés à la promotion et à la commercialisation des logements.
Autopromotion ou promotion participative ?
En choisissant l’autopromotion, les participants décident de ne pas faire appel à un promoteur immobilier. Ils créent alors une société dite SCI d’attribution dont ils détiennent tous des parts. En tant que maître d’ouvrage, c’est la société qui est responsable du projet et notamment du financement et des travaux. Lorsque l’immeuble ou les maisons sont achevés et livrés, les participants en deviennent copropriétaires et la société est dissoute.
Attention, l’autopromotion requiert de maîtriser les aspects juridiques, financiers et techniques d’un tel projet immobilier. Il faut également disposer du temps nécessaire pour coordonner les travaux et les différents corps de métier. Pour se faire aider, les participants peuvent toutefois faire appel à un assistant maîtrise d’ouvrage.
Une autre solution consiste à opter pour la promotion participative. Dans ce cas, la société créée est une Société Civile Coopérative de Construction (SCCC). Comme pour l’autopromotion, les participants deviennent propriétaires à la fin du chantier. En revanche, la société peut ne pas être dissoute et continuer d’assurer la gestion de la future copropriété. Pour la construction, un contrat de promotion immobilière (CPI) est établi, qui permet de s’affranchir de la gestion et des aléas liés aux travaux.
Coopérative d’habitat : être locataire d’un logement financé par la communauté
Il est également possible de financer un projet de construction participatif sans toutefois devenir propriétaire de son logement. C’est ce qu’on appelle la coopérative d’habitat.
Une société coopérative est créée, au service d’un projet immobilier. Son fonds est alimenté par les participants qui en détiennent des parts. À la fin des travaux, les participants sont locataires de la coopérative à laquelle ils versent des loyers. Ces loyers permettent dès lors à la coopérative de payer les charges ainsi que les mensualités de l’éventuel prêt immobilier contracté.
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