Selon le dernier baromètre MeilleursAgents, la baisse des prix de l’immobilier s’est poursuivie en mai et ce, malgré un retour remarqué des candidats à l’achat.
Baisse des prix et retour des acheteurs en mai
Chaque mois, le réseau MeilleursAgents scrute à la loupe le marché francilien ainsi que celui d’une dizaine de grandes villes afin d’établir son indicateur de tension immobilière. Dans sa dernière édition, le professionnel constate avec satisfaction le sensible frémissement du marché immobilier au sein duquel les acheteurs ont opéré un retour notable. « Pour la première fois depuis quatre ans, le nombre d’acquéreurs actifs pour un bien à vendre augmente », se félicite ainsi Sébastien de Lafond, président de MeilleursAgents. Toutefois, si l’immobilier semble donc bel et bien en voie de rétablissement, les acheteurs se révèlent encore trop peu nombreux pour influer de façon concrète sur un éventuel retournement du marché. Par conséquent, et contrairement à ce qu’évoquait il y a peu le site Seloger, la correction des prix s’est donc poursuivie en mai pour s’établir à l’échelle nationale à -0,3%.
Entre baisse et hausse des prix, les grandes villes sont partagées
Dans le détail, les prix affichent comme à leur habitude des orientations disparates en fonction des villes observées. Si la baisse apparaît toujours d’actualité en s’affichant en mai à -0,7% à Marseille, -0,6% à Strasbourg, -0,3% à Paris (-0,9% depuis le début de l’année), ou encore -0,2% à Nice, la situation est en revanche toute autre à Nantes (+0,7% au cours du dernier mois), Lyon, Bordeaux, Montpellier (+0,5% pour chacune d’entre elles) et Toulouse (+0,3%).
Immobilier : vers un retournement du marché
Alors que la situation actuelle semble toujours favorable aux acheteurs qui tiennent encore les clés du marché entre leurs mains, le vent pourrait toutefois prochainement tourner. « Nous sommes peut-être en train d’assister à un retournement de tendance du marché immobilier français », commente Sébastien de Lafond. Si le retour des candidats à l’achat devait se confirmer, les prix pourraient bien entrer dans une phase de stabilisation avant de s’engager sur une voie haussière. Néanmoins, le président du réseau se veut lucide et se défend de toute euphorie excessive. « Tant que le chômage ne baissera pas durablement, nous n’imaginons pas de reprise forte de la demande », souligne-t-il ainsi.
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