Si l’on en croit le dernier observatoire publié par la Fnaim, à Paris les charges de copropriété auraient diminué de 6,7% au cours du premier semestre 2014.
Baisse globale des charges de copropriété à Paris
N’en déplaise aux mauvaises langues, voir ses charges de copropriété augmenter lorsque l’on est propriétaire d’un logement à Paris n’est peut-être pas une fatalité. En effet, si l’on s’en réfère aux statistiques dévoilées cette semaine par la Fnaim dans la dernière édition de son « Observatoire des charges de la copropriété du Grand Paris », celles-ci auraient significativement reculé entre le 1er semestre 2014 et la même période un an plus tôt (-6,7%). Si cette évolution a de quoi satisfaire les copropriétaires, elle ne doit toutefois pas occulter les importantes disparités de traitement observées selon les postes de dépense.
Charges de copropriété : bon point pour le chauffage et l’eau
Principal pourvoyeur de charges, le chauffage s’affiche comme le premier point de satisfaction de cette étude. Après avoir passé en revue quelques 3 349 immeubles et 92 623 lots de copropriété au sein de la capitale, l’Observatoire note ainsi que le poids du chauffage collectif sur les charges s’est allégé de 15% sur la période retenue. Au cours des 6 premiers mois de 2014, les copropriétaires parisiens ont ainsi dépensé 258,4 euros par lot pour se chauffer contre 304,05 euros l’année précédente. Si des conditions météorologiques extrêmement favorables sont à mettre en avant, l’étude note également que « les bonnes pratiques et la gestion efficace des copropriétaires en matière de dépense énergétique et de travaux dans ce domaine commencent aussi à s’avérer payants ». Il en va de même pour l’eau dont le poste de dépense s’est replié de 5% (passant de 123 à 116,85 euros par lot).
Les honoraires des syndics revus à la hausse
La situation se révèle en revanche moins rose sur le front des ascenseurs de l’électricité ou encore des honoraires des syndics qui se sont appréciés de 5% entre les premiers semestres 2013 et 2014 pour s’établir à une moyenne de 86,1 euros par lot (contre 82 euros). Si cette progression des frais de syndic peut s’expliquer par l’entrée en vigueur de certaines dispositions prévues par la loi Alur (mise en place d’un compte bancaire séparé par exemple), elle reste toutefois bien en-deçà de la hausse tarifaire que certains redoutaient (entre 10 et 20% pour les plus pessimistes).
Reste désormais à savoir si cet allègement des charges de copropriété, à laquelle on pourra associer la baisse des prix de l’immobilier, se poursuivra au cours des semestres à venir et influera sur le marché locatif en dotant les logements d’un gain de rentabilité significatif.
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