Si les emprunteurs peuvent aujourd’hui profiter de taux de prêt immobilier extrêmement faibles, encore faut-il pouvoir répondre aux conditions d’octroi imposées par les banques. En faisant notamment état d’un léger assouplissement de celles-ci, la dernière publication de la Banque de France aura donc très certainement de quoi contenter les candidats à l’achat.
Baisse des taux mais également de la demande, telle a été la situation du crédit immobilier au cours des derniers mois. Une situation qui semble toutefois devoir évoluer favorablement. Jusqu’à présent, si les niveaux historiquement bas des taux de prêt ont été à même de resolvabiliser bon nombre de ménages, les critères conditionnant l’accès au crédit se sont révélés bien trop strictes pour pouvoir inverser la chute de la demande. Or, si l’on en croit une récente étude de la Banque de France portant sur le mois de mai 2013, « certaines banques (8,9%) déclarent avoir assoupli leurs critères d’octroi de crédits à l’habitat en raison de contraintes concurrentielles et plus aucune ne mentionne de resserrement ».
Inédit depuis le mois de juin 2012, cette modération aura eu comme principal effet de replacer sur le marché du crédit des ménages qui en étaient jusque-là exclus. Si en mars dernier la baisse de la demande de crédits était ainsi observée par un établissement prêteur sur deux, ce mouvement de repli semble aujourd’hui avoir pris fin. En effet, pour le mois de mai, la totalité des banques interrogées a constaté, soit la stabilité (pour 69,1% d’entre elles), soit la progression du nombre de demandes (30,9%).
L’étude note ainsi que « quelques banques déclarent avoir légèrement baissé leurs marges sur les prêts à l’habitat présentant un risque moyen et augmenté leurs marges sur les prêts à la consommation les plus risqués ».
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