Eco-PTZ : jusqu’à 30 000 € pour financer les travaux de rénovation énergétique
On connaît bien le prêt à taux zéro (PTZ), qui permet aux primo-accédants de financer une partie de l’achat de leur résidence principale, sans frais de dossier ni intérêt d’emprunt. Dans la lignée, l’éco-PTZ, quant à lui, est dédié au financement de travaux de rénovation énergétique.
« L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) permet de financer des travaux de rénovation énergétique des logements. Le montant maximal de l’éco-PTZ est compris entre 7 000 € et 30 000 € selon les travaux financés. Ce prêt peut être accordé sous conditions à un propriétaire bailleur ou occupant et à un syndicat de copropriétaires »
Source : service-public.fr
Il est accordé aux propriétaires et aux copropriétaires sans condition de ressources et peut être cumulé avec les autres aides telles que les primes CEE et MaPrimeRénov’. Seule condition, il ne finance que les travaux comme le remplacement d’une ancienne chaudière, l’isolation des murs ou encore l’installation de fenêtres double-vitrage et peut, dans certains cas, être conditionné à un gain énergétique minimal.
Prorogé de deux ans, l’éco-PTZ pourrait également être amélioré
Initialement, l’éco-PTZ devait s’arrêter à la fin de l’année 2021. Mais, comme le déclarait le magazine Capital dans ses colonnes, le 2 novembre dernier, le projet de loi de finances pour 2022, pourrait bien proroger le dispositif de deux ans, soit jusqu’au 31 décembre 2023. C’est en tout cas le souhait de la majorité, affirmé dans un amendement qui devrait être soutenu par l’exécutif.
Une bonne nouvelle au regard des chiffres de l’éco-PTZ pour l’année 2020. Le prêt a été distribué à quelque 42 000 ménages l’an dernier, contre 19 000 en 2018. Un regain d’intérêt qui s’explique de nombreuses manières. Le durcissement des conditions d’octroi des crédits immobiliers rend, tout d’abord, plus difficile le financement de projets. Les ménages ont donc tout intérêt à recourir à des prêts complémentaires, en particulier lorsque ceux-ci ne génèrent pas d’intérêt. Depuis mars 2019, l’éco-prêt a, de plus, été assoupli. Il n’est, par exemple, plus obligatoire de réaliser un bouquet de travaux, une seule amélioration suffit pour en bénéficier. Enfin, le lancement de MaPrimeRénov’ et son éligibilité à tous les propriétaires en janvier dernier, ont également incité de nombreux ménages à rénover leur logement.
Si l’amendement est adopté, reste à savoir si l’éco-PTZ évoluera dans sa forme. D’autres propositions suggèrent par exemple de rehausser son plafond à 50 000 € pour les ménages les plus modestes qui réalisent des rénovations globales, contre 30 000 € actuellement. Les travaux d’installation d’équipements d’autoconsommation pourraient également rejoindre la liste des travaux éligibles.
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