L’année 2019 rythmée par le pouvoir d’achat des ménages
L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) vient de publier une étude sur l’économie de la France en 2019. Parmi les sujets abordés, l’analyse du premier budget du Gouvernement d’Edouard Philippe, l’impact de la nouvelle loi ELAN et l’augmentation du pouvoir d’achat qui devrait s’imposer l’année prochaine, sont à l’honneur.
En effet, alors que le pouvoir d’achat est la préoccupation n°1 des ménages, au cœur des revendications des « Gilets Jaunes », l’OFCE annonce d’ores et déjà une hausse significative de l’ordre de 2 % en 2019.
Le pouvoir d’achat se définit comme la quantité de biens et de services qu’il est possible d’obtenir ou d’acheter avec un revenu donné : salaire, capital, prestations sociales. L’évolution du pouvoir d’achat dépend donc de celle des revenus d’un ménage ou d’une personne seule, mais aussi de la hausse ou de la baisse des prix à la consommation et des services.
Le rachat de crédits pour gagner du pouvoir d’achat
Le pouvoir d’achat est l’indicateur clé du moral des ménages. Alors que dans la réalité, il ne cesse d’augmenter depuis 2007, il est perçu comme étant en constante baisse par les ménages qui subissent la hausse des prix liés au logement (loyer, prix de vente, fiscalité), ceux de l’essence, des timbres et du tabac.
En 2019, la suppression de la taxe carbone et le gel des prix de l’électricité et du gaz annoncés par le Gouvernement, devraient pourtant permettre une augmentation des revenus des ménages de l’ordre de 0,1 %. Cette première hausse associée à une croissance stable pourrait favoriser une hausse globale du pouvoir d’achat de près de 2 %. Attention toutefois, cette hausse dépend en majeure partie de la croissance. Si cette dernière venait à chuter, le pouvoir d’achat en serait impacté.
Pour les ménages qui ont plusieurs crédits en cours comme un prêt immobilier, un crédit auto, des crédits à la consommation, voire même un découvert bancaire, une augmentation du pouvoir d’achat est également possible grâce à un rachat de crédits qui permet d’augmenter son « reste à vivre ». Les différents crédits sont alors rassemblés en un seul, le remboursement s’effectue chaque mois par le biais d’une nouvelle mensualité réduite. A noter toutefois que le nouveau prêt est généralement plus long donc plus coûteux dans la durée.
Laisser un commentaire