Après une période estivale placée sous le signe de la remontée, quelle orientation les taux de prêt immobilier s’apprêtent-ils à prendre ? Interrogée par le site Partenaire-européen.fr, Sandrine Allonier, responsable des études économiques auprès du courtier en ligne Meilleurtaux, livre ses perspectives quant à l’évolution à plus ou moins courts termes des taux d’emprunt.
Pour les candidats à l’achat immobilier, la période estivale n’aura pas été de tout repos. Habitués de longs mois durant à observer une baisse des taux des plus séduisantes, ils ont finalement dû se résoudre à voir ceux-ci remonter. Que les emprunteurs se rassurent, après deux mois d’une hausse progressive, celle-ci semble s’être accordée une pause en ce mois de septembre 2013. C’est en tout cas ce que constate Sandrine Allonier en soulignant que si 50% des banques partenaires du courtier ont augmenté leurs taux (de 0,16% en moyenne), elles sont surtout 40% à avoir misé sur une certaine stabilité.
Afin d’expliquer cette accalmie, la spécialiste fait état d’un mois de septembre « traditionnellement riche en transactions immobilières [et] crucial pour les banques qui peuvent ainsi conquérir de nouveaux clients ».Mais qui dit pause dit également reprise. Sous l’impulsion d’OAT en pleine progression, les mois à venir devraient donc logiquement faire la part belle à la hausse des taux de prêt immobilier. Un phénomène qui « devrait rester progressif, afin de ne pas « casser » un marché immobilier déjà fragile. »
A la question « Est-ce toujours le bon moment pour renégocier son crédit immobilier ? », Sandrine Allonier, en sa qualité de courtier, livre une réponse que certains qualifieront sans doute de « propagandiste » mais qui dans le contexte actuel semble également marqué du sceau du bon sens. Selon elle, la période apparaît non seulement propice à une renégociation ou un éventuel rachat de crédit mais surtout il convient de « le faire avant qu’il ne soit trop tard ! ».
Les taux restant encore particulièrement attractifs (3,01% sur 15 ans, 3,31% sur 20 ans et 3,68% sur 25 ans), l’intérêt de renégocier son prêt immobilier apparaît indéniable. La responsable des études économiques de Meilleurtaux explique ainsi qu’ « un crédit souscrit en janvier 2012 à 4,30% sur 20 ans peut aujourd’hui être renégocié à 3,30% hors assurance avec un gain de près de 50 ¤ par mois et une économie totale allant jusqu’à 15.000 ¤ en réduisant la durée… »
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